vendredi 29 juillet 2011

Une barrière colorée

   Chaque coin apporte ses nouveautés et moi fan de nudibranche, je me suis extasiée devant ces drôles de petites choses qui semblaient gonflées.

  J'avais déjà vu des ascidies à Maurice comme le polyclinidae, petites choses assez colorées, mais rien de similaire à cela. Majestueux!
   Dans la famille des tuniciers, il y a les ascidies qui ne sont pas des algues, mais des animaux marins mixture de vertébrés et invertébrés. Le corps des polycarpa aurata est en forme d'outre avec 2 siphons et l'étrangeté est que la paroi est constituée d'une "tunique cellulosique". C'est le seul animal partiellement constitué de cellulose, molécule qui caractérise les plantes. Il vit seul ou en groupe et à l'état adulte se fixe aux coraux. C'est un excellent filtre à bactéries (95%) et phytoplanctons avec des centaines de litres d'eau "traitées" par jour. Il semble respirer en se gonflant et dégonflant.

  J'ai vu quelques concombres assez gros et quelques beaux vers tubulaires, mais je recherchais aussi les nudibranche et vers plats. J'en ai vu finalement très peu, mais ils ont toujours des couleurs surprenantes.
   Nous avons vu des bivalves en quantité, dont l'huîtres à épines (spondylus varians) et la toute petite St Jacques (Pedum spondyloideum) d'un bleu lumineux.
  Ceux qui m'ont bluffé sont les bénitiers tant par leur taille géante que par les couleurs extraordinaires. Ils vivent dans l'indo-pacifique en eau peu profonde pour pouvoir profiter de la luminosité.
    Je n'en reviens pas de la diversité des motifs et coloris.
    Les bénitiers se nourrissent des algues qui vivent en symbiose avec eux. Le jour ils s'ouvrent pour permettre au soleil d'atteindre ces algues pour qu'elle puissent faire leur photosynthèse.
    Je n'irai pas y mettre mon doigt bien sur, mais contrairement à une idée reçue, sa fermeture est relativement lente donc, aucun risque de rester coincée... Ne jouez pas avec le feu tout de même! Le principe n'est-t'il pas on regarde avec ses yeux?

mardi 26 juillet 2011

Une barrière de tombée

 Venir à Cairns et ne pas plonger quand on est plongeur serai dommage. Célia avait étudié "l'affaire" et les comptes ont été vite faits. 1 plongée $ 200 et 3 jours/2 nuits avec 11 plongées $ 650, nous avons opté pour la sortie sur 3 jours avec la compagnie Prodive qui nous avait été recommandée.
   Le bateau était très chouette et ayant vu qu'il y avait des cabines avec fenêtres, nous avons réservé ainsi. Pour le claustrophobe c'est mieux c'est sur mais en revanche elles se situent plus haut (milieu ou comme pour nous en haut) donc le tangage est accentué ce qui n'est pas un facteur à négliger.
   Nous sommes partis le dimanche avec ramassage près de chez nous à 6h30. Le temps n'était pas extra et on a quelque peu souffert durant la traversée du lagon qui a duré 3 heures (60 km !!!) pour rejoindre notre 1er point d'ancrage. Il est impératif d'emmener des cachets et que les autres en prennent car ce n'est pas drôle de se faire "tapisser" par certains dès le départ. Heureusement ce n'était pas mon cas et j'ai bravement affronté le tangage sur le pont supérieur en me fixant sur l'horizon et en chantant. Merci Gun, il me reste encore pas mal de souvenir de vos chansons et tout mon répertoire y est passé! La chanson française a été aussi à l'honneur.
   C'est quand même dur dur 3 jours de bateau et la nuit n'est pas vraiment plus douce, surtout quand le mauvais temps fait des siennes et les vagues nous frappent. C'était tangage dans les hauteurs contre fouettage des flanc du bateau pour les gens en "cale". Heureusement, les pluies ont surtout été de nuit et l'on a pu passer nos journées au sec... ou presque.
  En fait imaginez 11 plongées en 3 jours. Cela voulait dire que l'on avait 4 plongées le dimanche et lundi et 3 le mardi car il fallait rentrer ensuite. Je n'avais pas trop réaliser et croyais que les gens en faisaient 8 ou 9 ce qui était pour moi un exploit considérant que chaque fois que l'on plonge à Maurice, on est bon pour la sieste dans l'après-midi.
   On ne m'avait pas dit que j'affronterais autant "d'épreuves"!
   Après le petit déjeuner d'accueil fut le 1er briefing, et c'est là que tout à commencé : "Pour la 1ère plongée, les open vous aurez un instructeur" "Stop, on me la refait celle-là s.v.p.""un instructeur sera avec vous pour la 1ère plongée". "Non ok, j'avais compris, après 17 ans de pays anglo-saxons tout de même. Non c'est le décodage qu'il me faut. Cela veut-t'il dire qu'après nous n'avons plus d'instructeur?" Oops les regards se tournent vers moi. Quelle question incongrue venant d'une open water (qualifiée au 2ème niveau le plus haut) comme 4 autres et qui plus est avec 51 plongées dans la poche quand personnes d'autres n'en a plus de 22. D'une toute petite voix audible de Célia "Oui, mais moi je n'ai jamais plongée sans instructeur". Elle me rassure et le visage du responsable des plongeur aussi. Glurp! Il faut combattre ses démons!
... et c'est la que je réalise la grandeur de trou béant qui s'ouvre pour m'emporter : "Mais pas la nuit tout de même. On n'ira pas seules?" La c'est un peu la panique intérieure. Et bien si ma cocotte, tu as signé, tu y es dans le grand bain, à toi de faire brave figure et de combattre démon numéro 2. Non, on me rassure, la première plongée de nuit se fera avec instructeur.
  Bon allez, on encaisse et c'est déjà le moment de se préparer pour la toute première sortie sur la barrière de corail. "Oui, mais tout de même... toutes seules?". Tous équipés nous voici les 5 open plus India (amie de Célia qui fait son open) et c'est parti mon kiki!
   Si je n'avais jamais eu l'occasion de me soucier de l'orientation, et bien là je peux vous dire quelle à tourner à fond la boussole et que l'on s'est plutôt bien débrouillées. A chaque fois nous descendions le long de la corde amarrée à des gros blocs de béton, puis orientation et choisir un repère avant de démarrer la balade. Fastoche quand on se trouve face à un gros champignon (haut droite) ou la balle de golf (avec Célia et à gauche). Cela ne ressemble pas trop à une balle de golf me direz-vous, non mais avant que votre chien ne mange ce magnifique ballon de foot et n'en fasse un tas informe de cuir vous l'appeliez ballon. Et bien là c'est la même chose. La semaine avant l'arrivée de Célia en Australie (fin janvier 2011) le cyclone Yasi a fait des ravages sur terre mais aussi sous l'eau et le corail était dans l'autre sens comme une balle de golf sur un tee.
   Moi j'ai trouvé très dur de choisir un repère, et surtout de le retrouver au retour. Je me suis plus fier à la quantité d'air dans la bouteille et au temps. Genre à 100 bar ou 30 mn on fait demi tour. Une barrière c'est simple car c'est en longueur donc pas de lézards de ce coté là. Barrière à épaule droite à l'aller donc la mettre à épaule gauche au retour ou l'inverse.
   Alors là je suis super fière, on s'est fait les 2 ème et 3 ème plongées comme des grandes nous 2 ou 3 filles! Parfois India devait étudier pour son cours et faire des plongés avec l'instructeur.  On s'est vite aperçues d'une chose cependant, c'est que bien que l'on est vu de belles choses, il valait mieux se raccrocher au binôme Chris (chef des instructeurs, irlandais)-India quand possible car avec on remarque beaucoup plus de choses que seules.

samedi 23 juillet 2011

Aussie des animaux des paysages

   Ce n'est pas en 3 tableaux que l'on peut venir à bout d'une ville, surtout quand on est touriste, on veut tout voir.
   Du coup le 3ème jour nous avons fait la traversée en bateau pour aller sur la rive nord au zoo de Taronga.
   L'emplacement est fabuleux avec une magnifique vue sur la City (9). Le bâtiment d'entrée est imposant (5) et l'accueil fait par des anciens. En fait dans la journée on a remarqué beaucoup de retraités enfin je l'espère pour eux ou alors ils vieillissent mal par ici... non je blague! Effectivement il semble y avoir de nombreux volontaires tant à l'accueil que s'occupant de nourrir les animaux ou autres postes dans le zoo.
    Moi je dis toujours que ce qui me manque dans mon jardin ce sont des oiseaux bleu vu que j'ai rouge, jaune, noire, blanc ou gris. Un beau geai ou comme au zoo et vu plusieurs fois dans la nature d'ailleurs un Martin pêcheur (3). Le plus gros d'entre eux est le casoar (6), oiseau au plumage magnifique mais qui tout comme l'autruche ou l'émeu ne vole pas. Beaucoup de perroquets de toutes les couleurs bien sur, mais je les ai préféré dans la nature.
  Dépendant des forêts d'eucalyptus il y a les koalas (1). Chouette on va pouvoir faire un photo avec! Techniquement parlant oui ce fut le cas, mais quand on considère que l'on plafonne à 1m58 et que Mr koala était perché tout là-haut sur sa branche et dormait par dessus le marché, je vous laisse imaginer notre déception. En réalité dans le New South Wales il n'est pas permis de toucher les koalas. La dame nous a dit qu'il fallait aller dans le Queensland. Cela tombe bien c'est notre prochaine destination. Alors attendons pour câliner un koala. Un passereau, le Méliphage régent (Xanthomyza phrygia, 7), endémique de l'Australie, vit dans ces forêts et est un espèce en danger. Un autre, originaire de Nouvelle Guinée, aussi en danger est le Goura de Victoria un gros pigeon gris-bleuté avec des "plume de paon" sur la tête (2).
  Parmi les show proposés nous avons assisté au spectacle des oiseaux et c'était impressionnant. Au début cependant vu la fraîcheur nous nous étions installées au soleil pour vite réaliser qu'on l'aurait en pleine poire. Vite le spectacle commence bougeons... "dégagez, dégagez" "Mais qu'elle ce qu'elle nous veut celle-là? bien sur que l'on ne va pas s'asseoir sur les marches." et zou, un immense oiseau nous frôle le dos (bouscule un peu Célia). Oops nous étions au milieu du passage, pauvre chou!
  Ce qui nous a fort intéressé cependant est la découverte de Taz (4,8)... pas le dessin animé, le vrai qui vit en Tasmanie. Il existe, peut-être plus pour longtemps cependant, et on l'a vu. Cela ressemble à un rat noir géant ou un mini ourson mais en moins beau avec des crocs. C'est un marsupial carnivore nettoyeur de carcasses donc fort utile pour l'écosystème. Le souci cependant est qu'il souffre d'un cancer non curable à ce jour qu'il transmet en mordant ses congénères car c'est une bebette assez agressive et donc que la population diminue dangereusement. Il y en avait de par le passé aussi en Australie mais ils ont disparu 400 ans environ avant l'arrivée des 1ers colons européens. Tiens pour une fois ils ne sont pas en cause! Le zoo a un programme de protection et renouvellement de l'espèce qui fonctionne plutôt bien.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Diable_de_Tasmanie
 Les marsupiaux sont populaires et ont a aimé les kangourou (gris 3 ou arboricole 1... drôle de pose pour dormir!) mais surtout les plus rigolo semblait être les lémures de Madagascar (4). Trop mimi!
  Ce zoo avait aussi les animaux africains tel éléphant, hippopotame ou girafe (6), mais on a trouvé les enclos bien petit. Ne peut-t'on pas faire les programme de conservation dans leur propre pays?
  L'ours aussi était représenté et comme c'était un Sun bear, Célia était selon l'échelle plus grande que l'ursidé.
   Avant de partir nous avons fait un petit tour de "gondola" comme ils disent. Et oui, il y avait une remontée Poma qui parcourait par les airs le zoo d'un bout à l'autre. On a bien cherché les AV sur les pylônes mais point trouvés. Les avez-vous fait?
   Et voilà la dernière journée est là et nous volons ce soir pour Cairns. Célia a voulu me faire découvrir le sud en partant de Bondi (prononcer Bondaii) et marchant environ 6 km jusqu'à Coogee. Superbe côte extrêmement bien aménagée avec de nombreux promeneurs et coureurs.
   La plage de Bondi se situe à 20 mn du centre ville au sud, et célèbre pour son surf. Regardez bien sur la photo les petits points dans l'eau sur la droite (4). Il y a aussi une piscine battue par les vagues (1 - Iceberg club). L'eau ne doit pas y être bien chaude à se moment de l'année, de plus je n'irais pas nager dans la ligne d'eau côté océan!
  Nous avons passé un des meilleurs endroit pour la vue, pris par le cimetière de Waverley (2). Reposes-en paix prend tout son sens ici!
  Une petite crique avait même son "parking" à bateaux (à Clovelly - 5). La vue était magnifique tout du long (6), nous étions sereines et avons même eu la cerise sur le gâteau avec au moins 3 baleines qui sont passées. On les a bien distingué crachant et sortant leur dos (3) malgré une distance certiane.  
   Cela valait vraiment le coup de coupler une journée promenade comme cela à la découverte de Sydney même. 
   Prête pour le grand nord tropical!!

mercredi 20 juillet 2011

Australie Aussie!

Célia est en Australie,
J'l'y ai rejoins ... aussi
Sydney 4 jours, 3 nuits
Backpacker pour moi ... aussi
On a visité la city
Parc et aquarium ... aussi
Elle a été vraiment ravi
Et moi ... aussi.

 Et oui, pour mes amis, car tous dans la famille le savent... du moins je le pense, qui n'êtes pas encore au courant, Célia depuis début février est en Australie, à Cairns, et a un poste de chercheur à l'université James Cook. Ceci pour gagner de l'expérience en vue de ses études futures pour un doctorat. 
  De Maurice, j'ai fait un direct, avec escale technique à Melbourne... du genre descendez de l'avion, repassez par les duty free shop et remontez... jusqu'à Sydney. Là j'y est retrouvé la belle qui a couplé 3 choses : voir une amie de lycée qui est sur Sydney, faire une mini conférence pour exposer leur projet (usage/information/prévention du cannabis dans les communautés aborigènes) et découvrir la ville avec moi. 

  Si en Europe certain ont été embêtés par le nuage de cendre islandais, et bien ici aussi il y a eu de grosses perturbations avec des centaines d'annulations de vols durant plusieurs jours. En repartant de Melbourne ont nous a dit que nous volerions plus bas que de normal en raison du nuage de cendre provenant du volcan chilien Puyehue. Le nuage avait déjà perturbé le trafic la semaine auparavant et revenait. Je suis arrivée vers 14 h à Sydney et heureusement que je n'avais pas prévu de monter en direct sur Cairns car à partir de 15 h tous les vols internes ont été annulés (Sydney-Melbourne-Canberra plus de 500 vols d'annulés).
  Vu du ciel Melbourne (1) m'a plu car les rues sont majoritairement à angle droit. Pareil à Sydney et Cairns d'ailleurs. L'arrivée sur Sydney était chouette aussi car on a longé la côte avec plein de falaises (2)
  A l'arrivée le froid (16˚... comment? mais on ne connaît même pas cela à Tamarin avec un minimum à 20 ☺ ) m'a pris et il faisait gris avec de forts vents. Ah, gla, gla!
  Fort heureusement dès le lendemain toujours 16˚ mais avec un ciel bleu magnifique et un beau soleil; là notre plaisir à vraiment commencé. La ville était dynamique et l'on s'est régalé à découvrir l'Opera House sous toutes ses coutures (6)... extérieures, car le bâtiment était/semblait fermé. Construit en 1973, il fait 183 m de long et 120 m dans sa partie la plus large sur une superficie de 1,8 hectares. Il accueille l'Opéra d'Australie mais aussi la compagnie de théâtre de Sydney et l'orchestre symphonique.
  On nous avait dit qu'une chose sympa à faire était le pont (Harbour bridge, 5) par la structure extérieure, mais vu le coût assez prohibitif de $ 198/pers (environ € 148 pour 1 h de 'harnachement' et 1 grosse heure d'escalade), nous avons pris l'option agréable et non regrettée de traverser par le piétonnier. Bien nous en a pris car on a eu une superbe vue du pont mais aussi de la rive en face et pu prendre des photos ce qui nous aurait été interdit dans l'option escalade de la ferraille (7). Le pont date de 1932 et fait 1,149 km de long avec 6 voies pour voitures, 2 pour le train, 1 piétonnier et 1 pour vélo pour une largeur de 48,8 m ce qui en fait le plus large au monde. Il relie le quartier des affaires (4) et la rive nord de la baie.
Découvrir en marchant c'est ce que l'on aime et après les rues du quartier d'affaire c'est dans les jardins botaniques royaux que nous sommes allées. En Ecosse on aimait y emmener les enfants et c'étaient d'immenses serres chauffées, mais bien sur ici nous sommes au coeur des plantes exotiques donc leur jardin botanique est l'équivalent de notre jardin public... sauf qu'eux ils ont des oiseaux exotiques qui restent tout près des promeneurs (5, ibis 7) ou même qui viennent se percher sur nos épaules! Je n'avais jamais imaginer un jour dans la nature avoir un cacatoès à huppe jaune (cacatua galerita) venir se poser sur moi! Un jeune avait du pain, m'en a proposé et sitôt dans ma main, un oiseau est venu se poser sur mon épaule. Quelle sensation! J'avais l'impression que c'était mon cacatoès, il avait l'air tout mignon et n'a pas planté ses griffes sur moi, ni essayer de me piquer le pain. Il attendait que je lui donne et le prenait délicatement (3,4). Il mangeait en faisant beaucoup de miettes cependant ☺. Célia (2) et moi avons passé un grand moment de pur bonheur; C'était magique!
  Quand on n'a pas l'habitude, on a du mal a imaginer ces oiseaux exotiques en guise de "moineaux". Dès mon arrivée dans les eucalyptus en pleine ville j'ai vu des loriquets à tête bleue (Trichoglossus haematodus 1). Juste incroyable, un pur délice!

  Comme nous allions aller plonger sur la barrière de corail, nous avons décidé de visiter l'aquarium pour nous informer de ce que potentiellement nous verrions et plus (4). Il y a une quantité surprenante d'animaux marins tant par leur couleurs que par leur formes. Les hippocampes nous ont attiré (3,5) de même que ces drôles de raies (Rhyna ancylostoma 2) que l'on aurait dit croisées avec un requin. Avec les tunnels ont pouvait observer sous toutes les coutures... ce que l'on ne fera pas en plongée car je me vois mal en train de filer sous le requin ou la raie pour voir si c'est un mâle ou une femelle; gardons nos distance!
  Sur la 1ère photo on dirait que la brave raie a avalé un mimi agneau et que les pattes sortent en relief. Et bien non, en fait je peux vous le dire ceci est un mâle et les 'pattes' sont ses organes génitaux. Qui l'eut cru!!
   En Australie il y a une quantité effarante d'asiatiques et merci à eux car le midi nous nous régalions de rouleaux de sushi. Un soir nous avons varié les plaisirs et sommes allées dans un restaurant coréen ou nous avons mangé barbecue genre à la plancha (6). Il y avait des trucs bizarres en goût et texture mais dans l'ensemble on a adoré.
   Une ville il faut la parcourir de jour mais aussi de nuit car elle s'illumine et c'est une beauté. Les belles journées nous ont gratifié en leur fin de magnifiques couchers de soleil rouges/orangés/roses dont nous avons profité tant de la tour de Sydney, que du bateau en rentrant du zoo ou des bords de quai.
   La seule chose qui nous a surprises pour ne pas dire déçu est que l'Opera House n'était pas vraiment éclairé by night, juste quelques spot par-ci par-là.
   Célia a un rêve : câliner un koala. Faute de l'avoir réalisé, c'est sur une grosse peluche toute douce qu'elle a jeté son dévolu. Je connaissais le thé vert et d'ailleurs j'en bois régulièrement, mais alors là du thé vert, vert fluo, mo pas coné. C'était étrange car il y avait à boire et à manger. Cela a l'air d'être une boisson courante pour eux et j'aurai du en ramener pour faire goûter car j'aime faire partager ces étrangetés, mais sur le coup je n'y ai pas pensé. On a aussi mangé de la glace parfumée au thé vert. C'était très typé mais aussi très bon.

dimanche 17 juillet 2011

On a la boite noire

   Pour la 2ème fois depuis que je suis là, Les Pavillons ont participé à la compétition Black Box (Boite noire) organisée par un association de professionnels. Chaque hôtel participant reçoit une boite noire avec des ingrédients et ils ont une heure pour décider d'un menu puis retour "au bercail" pour s'organiser. 
   La cuisine est faite par de jeunes chefs (3) de 21 ans au plus mais le chef peut les guider un peu lors de la préparation/entraînement à l'hôtel. Ensuite le lendemain jour de compétition, ils doivent se débrouiller seuls. Seront jugés les préparation, présentation, et goût et une récompense est remise par plat (entrée, soupe, plat principal et dessert).
  Le soir, les plats sont mis en présentation ce qui permet en plus du jury, à tous les invités de pouvoir apprécier ce que chaque hôtel a fait.
  L'équipe de salle doit intervient elle aussi et il y a un prix pour la présentation de la table (1er l'école hôtelière... avec un coup de pouce d'un hôtel ne participant pas cette fois). En fait cela représente un travail énorme vu que chaque hôtel doit amener toute sa décoration et mobilier. La soirée se complète par un repas où chaque hôtel invite à sa table 10 personnes pour déguster ce que leurs cuisiniers ont préparé. Comme il y a 10 ou 20 personnes à servir vu que certains avaient 2 tables d'attribuées (2nde pour accommoder les officiels et sponsors) et que la compétition était finie, le chef intervenait en cuisine.
  
 Nous n'avons rien gagné ce soir-là, mais les gars ont gardé le sourire et faute de plaque et photo officielle, l'un 2 a pris sur le bar la plaque des café Illy et ils ont fait comme-ci. C'est cela l'ambiance que l'on veut, de la bonne humeur! Bon, il va tout de même falloir qu'ils se préparent un peu pour une prochaine fois en pratiquant les paniers surprises car c'est un concept qui a du leur échapper... et qu'ils ajoutent au moins une fille dans leur équipe car pour la 2ème fois ont a eu le vague sentiment que ceux avec des filles partaient avec un à priori favorable. Par 2 fois dans le discours des juges cela transparaissait. 
   Ils n'ont rien eu c'est un fait mais ils nous ont régalés et nous avons passé une excellente soirée très sympa.  A refaire... 

   Tout ne fut pas perdu, 2 semaines plus tard il y a eu un salon de l'hôtellerie
   ... et 3 jours de concours. 8 hôtels participaient et Les Pavillons ont excellé. Le premier jour était pour la sculpture sur légumes et fruits. C'est la chef Thai du restaurant Nipa (des Pavillons) qui a fait tout le boulot et elle a gagné haut la main le 1er prix (photo bas-gauche).
   Le 2ème jour, les chefs devaient faire un gâteau de mariage et l'Hôtel a fini 3ème. A chaque fois il fallait respecter certaines conditions genre taille, ingrédients etc... Le 3ème jour ce fut à nouveau l'apothéose avec les canapés. Leur goût a séduit le jury qui a attribué une belle 1ère place. Comme les autres jours, c'est autant la préparation, que la présentation et le goût qui étaient en jeu.
   Un grand bravo à notre chef Thai et à Ravi (1er des canapés. photo haut-droite, 1er sur la gauche) et ses chefs qui ont fait le gâteau de mariage.

jeudi 14 juillet 2011

De l'art mauricien"

    En rentrant d'Angleterre en avril, j'ai ramené la bouteille de vernis que l'on avait pour les créations en bois et j'ai protégé ce joli tableau que m'avait offert un mauricien créole de La Gaulette. Sachant qu'il faisait des bijoux, je lui avait un jour de balade trouvé un morceau de bois d'ébène. En a résulté ce cadeau très beau en bois et objets de la nature.
    Pascal m'avait offert l'une de ses créations, un collier en ébène et graines diable et le vendeur avait complété avec le bracelet. Ces graines sont super solides et brillantes ce qui leur donne un grande valeur. Du coup, quand j'ai l'occasion d'en trouver, je lui en ramène. C'est en grimpant en direction du chat et la souris que j'en ai ramassé récemment.
   Sachez que cette graine d'Abrus precatorius est hautement toxique (autant que le ricin) et qu'il ne faut surtout pas l'ingérer (1 simple graine tuerait un enfant!). Ici appelée graine diable, elle prend aussi le nom de haricot pater noster car servant à la création de chapelets. La plante est une liane qui peut "grimper" aux arbres et atteindre 50 m de long.
   Plus sur :  http://fr.wikipedia.org/wiki/Abrus_precatorius

lundi 11 juillet 2011

2 nouvelles arrivées


... dans la famille Dodo!
  J'avais acheté 7 dodos auprès d'un vendeur de plage en mars et depuis, quand il en a un qu'il pense différent, il nous l'amène. Voici donc les 2 petits derniers de la famille qui maintenant compte 12 individus. Tous en pierre, je n'ai en revanche aucune idée du type, j'aime juste toutes ces couleurs et variations. Un jour peut-être quelqu'un éclairera ma lanterne!

vendredi 8 juillet 2011

Quand les extrêmes se côtoient

  A Rivière Noire, comme dans bien d'autre endroits de l'île, il y a des quartiers où des gens, essentiellement créoles, vivent de pas grand chose et dans pas grand chose. En vacances dans un hôtel on ne s'apercevra de rien, mais dès que l'on sort, on ne peut les manquer ces maisons simplissimes, en tôles pour la plupart, qui grouillent de vie et où souvent du linge sèche sur des buissons ou grillages alentour. 
   Une de mes amie fait un travail phénoménal dans une association Le Pont du Tamarinier pour, non les assister, mais les aider. Un grand projet de relogement dans du dur d'une superficie petite mais décente est en cours. Des maisonnettes ont déjà vu le jour mais le gros du travail est d'arriver à joindre le désir des uns (obtenir des fonds pour construire alors que le projet est établi et le terrain prêt), des autres (Organismes type ONG ayant des fonds à donner) et surtout de l'arbitre Etat! 
   Beaucoup d'actions sont faites pour récupérer de tout (aussi bien des fonds que des vêtements ou du mobilier). Quand on vient en vacances à Maurice, pourquoi ne pas compléter le "trou" laissé en vue de l'achat de cadeaux à ramener pour y glisser ces habits de l'an dernier tous beaux mais que l'on a fourré au fond d'une boite pour "archiver" ? 
    L'autre jour j'avais peine car 2 maisonnettes avaient brûlé, laissant les gens avec pas grand chose, sans rien. Des amis avaient 2 matelas à offrir, et dans le même temps aux Pavillons ils changeaient ceux des salles de repos du personnel. Quelle chouette opportunité !
  Un jeudi matin j'ai donc aidé avec mon pick up à transporter ces matelas pour des gens n'en ayant pas du tout . . .
. . . et ensuite comme la vie continue, j'ai fait un saut à l'autre extrême, dans notre vie privilégiée en allant, 1km plus loin,  au café mensuel de Tamarin Accueil papoter et rencontrer des amies. Ce jour là je dois avouer que cela faisait un peu bizarre.
  Cela fait parti des contrastes que l'on côtoie quand on habite ici.

mardi 5 juillet 2011

New York en dessert

   J'avais une envie de réaliser un cheesecake ressemblant au New Yorkais alliant facilité/rapidité et possibilité de congélation. Voici ma recette essayée et approuvée.

500 g Ricotta
250 g Philadelphia/St Moret
100 g sucre
    4    oeufs
    1    gousse de vanille/2 sachets sucre vanillé
    1    citron
250 g biscuits sablés/ginger nut biscuit
80  g  beurre mou

 - Réduire les biscuits en miettes et les mélanger au beurre mou. Etaler dans un moule à bords hauts préalablement beurré ou dont le fond est couvert d'un disque de papier sulfurisé.
 - Dans un saladier, mélanger Ricotta, Philadelphia et sucre avec les oeufs. Ajouter la vanille et le zeste du citron plus 1 ou 2 cuil. de jus. Ne pas trop travailler l'appareil. Verser dans le moule et cuire 50 mn à 150˚.
 - Laisser refroidir puis mettre au frigo 12 h au moins c'est meilleur.
 - Servir avec un coulis ou des fruits tant pour le décor que pour l'harmonie de goût.
Miam !

samedi 2 juillet 2011

Le Chat et la Souris

   Nouvelle découverte ce dimanche, celle d'un groupe de marche qui existe depuis 2008 et qui marche une à deux fois par mois le dimanche de partout dans l'île. Je ne sais s'ils font des chassés ou uniquement les terres publiques, mais ils sont populaires et plutôt bien organisés. Sur le journal passent des annonces pour les itinéraires et les niveaux. Marcheurs, fuyez le niveau 1 au risque de ronger votre frein à attendre les marcheurs du dimanche en tatanes et la glacière à la main. En général ce niveau très couru voit la venue de quelques 200 participants donc si la foule vous gène alors pas pour vous non plus. 
De toute façon, ce sont des bords de mer le plus souvent donc facile à faire soi même sans guides.
   Si vous aimez marcher, en revanche cherchez le niveau 3, (pour les connaisseurs, le 4 c'est le Royal Raid!) et laissez-vous diriger par pas moins de 8 guides. D'ailleurs il y avait Syrus notre guide du Lion et de Laselle parmi eux. Plusieurs ramassages avec des bus sont organisés incluant Port Louis, Vacoas, Curepipe...etc... mais il est aussi possible de joindre au point de départ avec son propre véhicule.
  Pour un niveau 3 nous avons été surpris (j'étais avec Alice et Josian) de voir autant de monde avec un total voisinant les 100, guides incluent. Il y avait même un "kiné" qui par pression sur ma main entre le pouce et l'index m'a donné de l'énergie et je n'en ai pas manqué ce jour-là. En revanche rien qu'en me touchant la main à cet endroit il m'a dit que j'était stressée. Pourquoi pas un bon coeur comme Josian?  je prends note et me commande un massage en arrivant ☺.
  Départ vers 9h45 pour un retour vers 16h avec un arrêt déjeuner de 3/4h (pendant que certains escaladaient le Chat) cela nous a fait une belle balade à un rythme parfois très, pour ne pas dire trop, soutenu sur les parties plus plates. On nous avait conseillé manches longues et gants et j'avais tout pris dans mon sac car par expérience je sais que l'on chauffe vite donc je prévoyais de n'utiliser la tenue "cocotte minute" que le temps minimum nécessaire. C'était marrant d'ailleurs avec les gants car il y avait de tout et surtout pas de gants d'escalade. D'ailleurs ceux-ci étaient pour se prévenir des arbres avec piquants géants sur le tronc (en haut à droite). Les gants de laine ne furent pas un succès et pour les gants de jardin cela dépendait si les gens avaient pris ceux pour rosiers et autre épineux sinon ils n'étaient pas d'une grande aide si vous aviez la malchance d'empoigner à pleine main un tronc "traître". Moi, et bien je m'étais rabattu sur mes gants de plongée qui se sont révélés fort utile vu qu'ils ont une paume faite en cuir pour ne pas se couper/griffer sur les coraux. Bon choix!
  De loin on voyait bien le Chat avec juste à sa droite la petite souris (photo du haut au milieu).  D'en haut nous étions tout près aussi de la montagne que les locaux nomment la vierge et l'enfant (photo du bas à gauche. Vierge sur la gauche. Le chat est le caillou sur le 2ème mont en partant de la droite).

   La montagne Le Chat et La Souris se situe à 261m, assez bas en fait, mais cela ne nous a pas empêcher d'avoir de splendides points de vue tant sur le sud-est qu'en remontant au nord où l'on voyait le Coin de Mire et l'Ouest avec même la pointe du Rempart. Plusieurs endroits nous ont offert de beaux coup d'oeil notamment juste au dessus du lagon surplombant les villages de Quatre Soeurs (photo d'Alice et moi).
  On a même eu droit à notre petit moment émotion avec l'escalade de quelques mètres pour arriver sur les épaules du chat (1). Pas tous l'ont fait mais bien 1 tiers je pense car il y avait un facteur risque vu le vide en dessous et le manque de corde pour s'aider. Les guides se sont regroupés pour aider les moins à l'aise ... mais volontaires pour plus. J'ai fait ce morceau dans les 1ers, ensuite cela devenait trop "busy" et j'avais envie de m'en éloigner. Pour les amateurs de Chamechaude, et bien c'est un peu moins haut mais aussi impressionnant (pour le vide) et surtout sans câbles qui aident beaucoup en zone délicates. Pas de grimpette seule je vous le promets!
  Sur la tête du chat Fifa m'attendait (2) mais là, j'ai joué la carte du raisonnable car le vide était sur la droite et la gauche et le morceau à grimper pas si large que cela. Je dit Fifa car ce guide avait une 'bavette' de foot avec ce mot dessus et je ne me rappelle pas de son nom. Je pense que seule une poignée a du essayer. Du coup je n'ai pas vu la souris d'en dessus car d'où nous étions elle était cachée par le Chat.
   Vers la fin, nous avons grimpé 277 marches ce qui peu paraître épuisant, mais est vraiment rapide pour rejoindre un sommet à franchir. De là nous avons plongé dans les champs de jeunes pousses de cannes pour aller sur les rives de Grande Rivière Sud-Est. Là je me suis déchaussée et ai trempé mes petons quelques minutes dans cette eau rafraîchissante. Il ne nous restait plus qu'une bonne demi-heure avant de rejoindre les véhicules.
   On en redemande et pour Rs 250 ce sont des balades à ne pas manquer car elle permet de découvrir des coins où sans guide on serait incapables d'aller vu que la moitié du temps on se demande si même eux savent où ils vont ☺☺☺.
   Comme on dit entre copains : "pena probleme, à Maurice tous les chemins mènent au rhum!"