mardi 27 octobre 2009

crève-coeur, Ripailles et Nouvelle Découverte.

Pour cette balade ce mardi mon ami Jean, un peu poète sur les bords a envoyé ce texte qui représente bien notre sortie et j'ai choisit aujourd'hui de lui laisser la parole.
"Chers amis,
Je rentre juste d'une balade de 4 heures autour de montagnes formant une toile de fond pour Port Louis. Nous avons commencé à Pieter Both (montagne de 823m avec son caillou de basalte en équilibre).
Nous avons marché dans des vallées escarpées et de terre arable, où une communauté rurale habite sans réseau routier facile (plus de pistes que de routes goudronnées).
Le sol à cet endroit est particulièrement fertile, produisant gingembre, carottes, pommes de terre, ananas, maniocs, pommes de terre chinoises, pistaches et de nombreuses fleurs (notamment des gueules de loup). De notre point de vue on avait l'impression que les montagnes autour étaient à un jet de pierre avec le ciel et la mer en arrière plan.

Montant une des vallées, je fut surpris de voir le sol, dans la forêt sous les arbres, balayé et un chemin sinueux menant à des escaliers de granites couverts de mousse. C'était trop fabuleux au milieu de nul part! Ceci accru notre curiosité et notre adrénaline. Nous avancions lentement d'un pas feutré, l'anticipation battant les coeurs dans nos poitrines, les yeux grands ouverts... et... prêts à disparaître derrière les fourrés si malvenus!
La découverte fut grandiose. Nous arrivâmes sur une belle pelouse avec une maison colonial se tenant fière au-dessus d'une envolée d'escaliers en granites donnant sur une grande véranda et faisant face par delà la forêt à une beauté incroyable création de dieu que seul l'éloignement de la vie urbaine peut offrir. Un univers que peu de monde connaît, et où seuls des privilégiés sont invités.
Nous étions 18. C'est-à-dire 36 yeux grands ouverts, avec ceux de derrière poussant les premiers encore plus loin vers le milieu, en pleine vue du propriétaire!
Pris dans un espace temps, on ne pouvait reculer! Après un minute de silence... considérant la situation des 2 côtés... nous nous sommes introduits. Et à ma surprise on entend "Je vous connais, mais ne me rappelle pas d'où?". La glace fut brisée et nous fûment invités à admirer la vue de la véranda.
Avec ma passion pour l'architecture et la décoration intérieure (Métier de Jean), mes yeux sont tombés sur les meubles anciens d'orient et la vaisselle de chine qui embellissent cette maison.
Cet homme, parfait gentleman, comme sa maison, était un contraste total avec ce paradis perdu... mais trouvé! Vêtu comme un lord, manucuré et de belle posture avec un accent intriguant, il nous dit qu'il a rencontré sa femme à Londres à la haute commission de Maurice. Quand il vint habiter à Maurice, il chercha un petit coin perdu de paradis à développer... et le trouva!
Wolfgang Ritth, consul d'Allemagne, avec sa Mercedes blanche coupée, habitant dans un monde "Paul et Virginie" pas loin d'où les deux légendaires personnages grandirent comme l'écrivit Bernardin de Saintpierre.
Lots of love ,
Jean "
Voilà, et pour finir cette magnifique matinée nous ne pouvions pas ne pas nous arrêter sur le retour à port Louis chez Akka pour manger les farratas.
Un délice!

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