vendredi 30 juillet 2010

Enfin, tout là-haut!

... fut le tableau accroché.
A Ruisseau Créole, il y a des boutiques et parmi elles la galerie de tableaux Didus que j'aime bien. Ils vendent toutes sortent de peintures et celle-ci sera un beau souvenir de notre temps à Maurice.
J'avais repéré le tableau dès la première fois où j'avais mis les pieds dans ce magasin, mais il était tout rayé. Plusieurs fois j'y suis retournée et à chaque fois j'étais attirée mais comme je leur avait dit "je vous le prends de suite s'il est réparé" et que plusieurs mois après rien n'avait changé j'avais mis cette envie dans un coin de ma tête. Suite à l'affaire du triptyque pour Célia et ses multiples retours en atelier, j'ai décidé de relancer une dernière fois la vendeuse pour un retour en bonne et à l'atelier... et cela à finalement marché.

Comme nous avons un grand mur où il serait mit en valeur, Pascal du être créatif pour trouver une solution pour l'accrocher... très précautionneusement. Parfait mon amour!

lundi 26 juillet 2010

Le sud sauvage.

Là, la nature reprend ses droits. Le vent souffle un peu plus au sud, la côte est sauvage avec des falaises et beaucoup de roches ou les vagues viennent s'éclater. Un bonheur pour les yeux mais pas de baignade dans ce tumulte!
C'est de Britannia que nous sommes partis pour notre balade hebdomadaire ce 25 mai... et oui j'ai tellement de choses que je veux dire, faire partager que je j'en ai pour des mois!!!
De partout il y a des chemins ou sentiers et la vue y est en général imprenable. Bien sur comme la plupart du temps nous serons sur une propriété privée.
De Britania nous sommes arrivés dans la propriété de Paddy Rowntree. Encore merci car le Mr ne donne son autorisation qu'au compte goutte. Juste après la maison, il y a plusieurs basins tres jolis dominant l'océan.
Je n'ai pu résister à prendre ces fleurs de bananier en photo car elle étaient majestueuses sur leur longue tige et bien colorées.
Arrivés en bout de courses sur la propriété de Bel Air et n'ayant pas fait une boucle mais une longue traversées des propriétés, les chauffeurs se sont regroupés pour aller récupérer les voitures laissées au départ.
Cet arbre géant avait des branches de plus de 10m de long, qui avaient une souplesse incroyable. Je suis vraiment surprises qu'avec le temps elles ne se soient pas cassées ne serais-ce qu'avec des curieux sans conscience du respect, qui s'en serraient servi comme d'une balançoire... Je dois admettre que la chose était très tentante!

vendredi 23 juillet 2010

Pas si facile!

Enfin il y a 10 jours j'ai inauguré mon Panasonic TZ8 en plongée bouteille.
Ce ne fut pas une mince affaire. Le mercredi (7) nous sommes arrivés au centre de plongée, moi toute contente de pouvoir enfin faire des photos de tortues, raies et autre requins. Angeorge m'a refroidie très vite en me déconseillant pour la première fois d'emmener l'appareil sans avoir testé au préalable le caisson. Trop les boules! Je sais qu'il a raison, je ne l'avais pas réalisé et suis super déçue. Quand je pense que j'ai passé plus d'une heure la veille à finaliser la préparation avec mon seau rempli d'eau!
Nous nous préparons donc pour notre sortie avec un caisson vide! Nous serons 4 plus Angeorge à plonger. Presque arrivés au niveau de Rivière Noire le plus expérimenté semble-t'il puisqu'il a tout son équipement (couteau, tube métal compris) parle à Angeorge et là j'entends "plombs"... Ooops mon sang se glace et je me retourne vers Pascal. Gros Problème! Nous n'avons pas pris nos plombs. Je sais bien que nous n'en sommes qu'à notre 15 ème plongée et encore bien "jeunot" dans ce monde, mais une règle à apprendre : se faire un liste et pointer car une fois au loin c'est cuit...
... Donc ce sera cuit pour nous. 3 personnes ayant oublié leurs plombs (essentiels pour "couler") ce doit être une première. Bien sur sur le bateau il y a du matériel de rechange mais pas pour 3 non.
Non seulement nous n'allons pas plonger, mais en plus je ne vais pas pouvoir tester mon caisson, la guigne. Gentiment l'instructeur me le prend. Les dégâts sont limités et nous... et bien nous passerons 45 mn sur le bateau. Oh une tortue! Pour nous consoler, elle est venue se faire voir à la surface. On ne nous y reprendra pas, ah ça c'est sur!... enfin en tout cas pas pour les plombs.
C'est donc lors de l'initiation de samedi que j'ai pu enfin faire ces photos. Comme je servais de binôme à Célia et qu'elle débute je n'ai pas pu en faire beaucoup, mais je me suis bien régalée tout de même. Les bénitiers sont magnifiques avec leurs couleurs vives.
Papillon de Klein (Chaetodon kleiini)
Dans le bouquin de plongée ils disent : "être légèrement en dessous du sujet avec un angle de vue dirigée vers le haut. Un poisson devrait faire face". Ouais et bien je voudrais vous y voir à aller dire au poisson de se retourner et d'attendre que j'ai fait mon réglage. Merci les appareils digitaux car on peut canarder un max et trier ensuite sur l'ordinateur. Malgré tout, de face je crois que cela relève de l'impossible à moins de prendre les curieuses "demoiselles".
" pour obtenir les meilleurs couleurs, se mettre le plus près possible - 1,50 m". Et bien ce ne sera pas encore ce coup-ci avec ce Baliste boomerang (Sufflamen bursa).

J'ai quand même eu un assez joli poisson perroquet.
Avoir un appareil change un peu la façon de plonger car on oublie parfois de s'occuper de son binôme ou pour être plus stable on a tendance à retenir sa respiration... 2 choses à ne surtout pas faire donc il faut rester vigilant et penser à la sécurité d'abords.
Je suis impatiente d'aller faire la passe Saint Jacques voir les tortues, raies et requins mais aussi filmer la murène que l'on nourrit.

mardi 20 juillet 2010

Des coraux à gogo.

Devant les hôtels Movenpick et Tamassa il y a beaucoup de courant et l'hiver beaucoup de vent, en revanche les coraux y sont très intéressant et différents du lagon du Morne.
Platygyra ou corail crane.
Il faut avoir une bonne énergie pour palmer à contre-courant pour rester statique le temps de prendre une photo. Le nageur moyen évitera cette zone ou mettra un gilet de sauvetage et se laissera porter en profitant de la vue. Le courant est le long des hôtels donc parallèle à la côte allant de puissant devant le Movenpick en dégradant jusqu'au Telfair où il n'est plus.
Lobophytum. J'adore celui-ci qui est un corail mou. Il est plus orangé et quand on le touche (je le fait avec mon gant vu que je ne sais si c'est allergisant ou pas) les petits cils orangés rentrent et il devient crème.

Sarcophyton, corail cuir. Celui-ci aussi est un corail mou de la famille du précèdent. On aperçoit sur la gauche une partie des "cils" qui sont sortis.

samedi 17 juillet 2010

Sherlock enquète. Take 6

Par terre, lors de notre montée de Piton Canot, nous avons vu des petits bouts de "plastiques". Bizarre autant qu'étrange d'être monté jusque là pour se débarrasser de ses petits déchets. Mais bon vu le nombre de bouteilles de plastiques et de cartons de boisson tout au long de notre chemin, plus rien ne nous étonne.
Une fois ramassé, j'ai vu que c'étaient des graines. Quelle couleur magnifique autant que rare dans la nature pour une plante. Etrange car je ne les avaient jamais remarquées.
Un petit tour du coté des mauriciens et j'ai ma réponse :
De l'arbre du voyageur, les fleurs éclatent et laissent échapper ces jolies graines.

C'est d'autant plus surprenant que cet arbre fort beau, n'a pas du tout une jolie fleur. Bien qu'ayant la forme des fleurs des "oiseaux de paradis", normal étant de la même famille, elle n'en a malheureusement aucune couleur et est très fade. La voilà donc qui se rattrape avec ses graines!
Pour plus d'info sur l'arbre du voyageur :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Arbre_du_voyageur

mercredi 14 juillet 2010

Une grenouille en vadrouille

Aujourd'hui ce sera un spécial Célia.
A Noël, de nager en palme et tuba au dessus de nous lui avait donné l'envie d'essayer la plongée bouteille.
Elle s'est donc transformée en grenouille (verte) pour faire son initiation.
D'abords en piscine une bonne heure.
Puis dans l'océan dans la zone appelée l'aquarium (en face de l'île au bénitier). Il est important de ne jamais retenir sa respiration et lors des descentes de souffler régulièrement dans son nez pour adapter les tympans à la pression.
OKay! Aujourd'hui moi aussi je fais un première puisque j'inaugure mon appareil photo dans son caisson. Le résultat me plaît bien!
"I believe I can fly". Après ce premier essai concluant, la suite c'est de lire le livre, répondre aux questions, faire le test et dès samedi s'y remettre (en grenouille) avec la session piscine durant laquelle tous les exercises seront appris pour être refait lors de la prochaine plongée dans l'océan.

dimanche 11 juillet 2010

Un arc en ... paysage !

Ces temps l'on a souvent des averses éparses et en roulant en direction de Tamarin venant du nord, nous avons vu un étrange arc en ciel.
Il était très bas et l'on aurait plutôt dit un travail de peintre en pleine nature. Je n'avais jamais vu de ma vie un arc aussi bas et peu arqué.

Les couleurs se fondaient littéralement dans le paysage.

vendredi 9 juillet 2010

T A se balade.

Plus de 100 personnes, pour ne pas dire nanas, sont inscrites sur la liste de Tamarin Accueil qui a été créée pour réunir tous ces expats (ou locaux) parlant français et souhaitant découvrir un peu plus sur leur environnement. Chaque 1er jeudi du mois, en période scolaire, il y a une matinée boissons/gâteaux chez l'une des "adhérentes"... Pas chez moi ai-je décidé car elles sont fort sympathique mais beaucoup trop fument et ne font meme pas l'effort de s'en abstenir 2h30 durant, alors plutôt que d'être désagréable je ne reçoit pas.
Une seconde sortie est organisée durant le mois, soit de découverte lieu/site, soit d'une ville/ses magasins, soit comme ce jeudi 10 juin dernier une balade.
Beaucoup en parlent et en demande, mais une fois organisée il n'y a qu'une poignée de "courageuses" qui sont curieuses et aiment découvrir leur île. La journée a été plutôt ensolleillée. 2 parcours avaient été prévus pour les sportives et les plus relax.
C'est à 6 que nous sommes parties du parking du parc national de Rivière Noire pour rejoindre le point de vue de machabée. Quelques minutes après le départ on part sur la gauche et assez vite on monte raide par "le fil", 20-30mn environ. Une petite pause ne doit pas être oubliée au niveau du coup d'oeil dominant les arbres noirs de chauve-souris roussettes. Ni allez pas si vous souffrez de vertige assis sur les rochers en aplomb des arbres ou n'aimez pas les chauves-souris car il y en a qui volent en pleine journée et elles sont vraiment grosses (1,5m d'envergure ou plus).
200m de répits par la route, puis nous rattaquons la deuxième bonne grimpette encore plus raide nommée zépaule ou casse zépaule par les locaux. Le nom vient du fait que lors des courses vtt les concurrents doivent descendre en portant leur vélo et cela leur casse littéralement les épaules.

Zépaule se fait en 45mn en gros et arrive directement sur le kiosque du point de vue de Machabée. Tout au long il y a de jolis coup d'oeil sur le paysage du parc et le sud-ouest de l'île mais aussi pas mal de végétation qui permet de garder un peu plus de fraîcheur. Nous étions parties avec 26˚ du bas, mais le groupe de 8 filles parties de Petrin (sur les hauts) n'avaient que 18˚!
Nous avons mit au total 1h20, multiples pauses comprises et environ 600m de dénivellé pour arriver et profiter de cette belle vue tandis que les "filles à plats" ont marché quelques 6km pour nous rejoindre.
Un bon petit repos bien mérité et papotte à la clé.
Pour redescendre nos chemins se sont à nouveau séparés. Retour par la même route pour l'équipe du haut et chemin de collophane (entre autre) pour nous 6. Belles vues mais aussi superbe végétation parfois totalement au milieu des saponaires avec juste un mini passage.
Ce que j'aime dans cette balade est que l'on a fait une boucle et c'est toujours plus sympa qu'un aller-retour.

mercredi 7 juillet 2010

Piton Canot, sud-ouest de l'Ile Maurice.

Quelle belle matinée, quelle belle vue!
Ce mardi, c'est à Piton Canot, libre d'accès, que nous sommes allés. Comme la précédente tentative s'était soldée la tête dans les nuages, on a d'autant plus apprécié cette découverte.
Voici le piton et ses 526m pris de Case Noyale à coté de l'église Mater Dolorosa. Il faut prendre cette belle route qui grimpe en lacets jusqu'à la cime, où l'on se gare près du restaurant.
Le chemin est facile à trouver et très sympa. Le départ se fait sur la route pour aller à l'hôtel Lacaz Chamarel.
Le départ est tranquille, puis la grimpette devient bien raide, mais la montée fait guère plus de 45-50mn.
Tout au long on a plusieurs point de vue, mais du haut il y a une belle perspective sur le Morne. Pour avoir un 360˚, il ne manque qu'un petit essartage des arbustes et la vue sera juste fabuleuse.
360˚ veut bien sûr dire que notre Tourelle sera elle aussi bien en vue ainsi que le Rempart plus loin.
Ce champs de canne en fleur m'a amusé car il ressemble un peu aux mascottes créées pour les jeux olympiques et autres coupes du monde. C'est mon "petit bonhomme en mousse".

Et oui, la grimpette il faut bien se la refaire à l'envers. Nous restons prudents car l'on a vite fait de déraper...

dimanche 4 juillet 2010

Salut biquette.

Quand je suis arrivée à Tamarin une drôle de maison avait attiré mon attention de part le contraste entre son toit de chaume et ses murs en tôle... chic et choc! Son "propriétaire" semble avoir sa mini "ferme" avec des poules, des coqs et ...

... des biquettes. Elles sont trop marrantes à se balader de partout dans les rues. Durant ma 1ère année je les voyais surtout au bas de Jacarandas/Carlos way, mais cela fait quelques mois quelles s'enhardissent et remontent plus dans les rues pour aller se délecter des fleurs qui dépassent ou sont plantées devant les propriétés.

jeudi 1 juillet 2010

Du café à Chamarel

Sur les hauteurs de Chamarel, il n'y a pas que le thé, il y a aussi des plants de café donnant le fameux café de Chamarel que l'on trouve facilement dans les supermarchés.
C'est juste après l'entrée du chassé de Case Noyale que se trouve "l'usine" de fabrication.
Il faut tout d'abords sécher les grains et pour cela pas de problèmes de chaleur dans le sud-ouest de l'île.
Ceux-ci sont étalés sur quatre longueurs et remués toutes les heures. 3 jours suffisent pour avoir les grains prêts à torréfier. Ceci se fait dans une toute petite pièce de 4m2
Après la torréfaction, l'empaquetage.

2 autre personnes travaillent à ... euh...la pesée et la fermeture des paquets. Un vrai travail d'équipe!
PLUS : Un article de l'Express (mauricien) du 28 juin, consacré au café vient de paraître donc j'en publie des extraits car c'est très informatif.
"La récolte de café 100% mauricien a commencé il y a quelques semaines et devrait s'étendre jusqu'à septembre. C'est le seul café cultivé ici vu que le Café La Fournaise est torréfié ici mais avec des grains reçu vert du monde entier.
La floraison se fait en novembre-décembre soit en pleine période cyclonique ce qui peut causer une perte totale en cas de cyclone. Certains caféiers de Chamarel sont plus que centenaires. et datent de l'époque coloniale. C'est Le Liberia, variété cultivée sur 1/2 hectare. Sur le reste de l'exploitation l'on trouve de l'arabica dont les semences avaient été importées du Congo Belge d'alors dans les années 60. La plupart des caféiers datent de cette période, sauf 2-3 hectares qui datent des années 80.
Pour que le café s'épanouisse il doit être en hauteur environ 400m mais Chamarel est à quelques dizaines de mètres de moins. Cependant le café s'est bien adapté.
Lorsque le fruit est rouge - café cerise - on le récolte. C'est la pluie qui normalement le fait mûrir mais depuis quelques temps ça ne va pas trop bien de ce côté-là.
Il va falloir renouveler des plans, mais après avoir semé les graines, il faudra attendre pas moins de 3 ans que le caféier ne commence à donner des fruits et 2 ans encore avant de pouvoir récolter le moindre café cerise.
Une récolte d'une trentaine de tonnes de 'cerises', moyenne annuelle, permettra de mettre sur le marché sous 3 différentes formes : torréfié, moulu, expresso. Le torréfacteur est une toute nouvelle machine allemande.
Le café de Chamarel a choisit le procédé humide; l'on cueille le café cerise et à l'aide de beaucoup d'eau on retire la peau. Cela fait plus de 40 ans que le café est produit dans cette usine 'mouchoir de poche' ".