Que sont nos fruits devenus?

Malgré une terre hostile (plutôt de la roche volcanique) et sèche, plus propice aux salines qu'aux arbres fruitiers, nous rêvions de cueillir nos propre fruits.

Considérant que bananiers et papayers sont des arbres qui produisent vite (9 mois environ) nous avions bon espoir.

Début septembre 2009, nous avons mis ce bananier qui a un port magnifique, mais de fruits jusqu'à présent que nenni. Lui faut-t'il plus d'eau, ou a-t'il besoin d'un/e male/femelle pour lui tenir compagnie, je ne sais pas. En attendant je le regarde, l'arrose, lui parle.. et oui, et me dit qu'il est bien joli mon bananier.

Nous avons 2 papayers et malgré 2 histoires différentes ils ont commencé à produire simultanément. Celui-ci, nous l'avons eu tout bébé (env. avril 09) par une graine qui avait poussé sous un tuyau sanitaire le long du mur et nous l'avions déplacé sur l'avant de la maison. Le second est arrivé en septembre 2009 des Pavillons tout grand avec sa première "fournée" de fruits et nous l'avions mis au fond du jardin près du citronnier (qui produit des feuilles ☺). Autant dire que quand vous déplacez un arbre il en prend un méchant coup, perd ses feuilles, et fruits, et s'étiole avant de redémarrer quelques semaines plus tard tout fier.

1 an il leur a fallu pour nous donner le premier fruit. Quand je dis donner, c'est un bien grand mot vu que ce sont les oiseaux qui ont mangé l'intérieur du 1er et nous ont laissé uniquement l'enveloppe. Depuis c'est 3 papayes que nous avons pu déguster. Notre bébé (photo) produit de

petits fruits à la chaire ferme, orange claire et sans graines pour le moment. Le second, lui, produit de plus grosses papayes orange sombre et très goûteuses.

Dans un autre coin du jardin, Monsieur Manguier a décidé de ne pas attendre mi-janvier comme l'année dernière pour nous gratifier d'une vingtaine de fruits, mais fin octobre et Célia a même pu repartir avec la première mangue de la saison. Probablement manquant encore de juteux, mais rien ne remplace un fruit fraîchement... par 28˚... cueilli du jardin n'est ce pas?

Il a même fallu mettre des tuteurs pour soulager les branches du poids extrême des fruits. Ailleurs les gens n'ont pas l'air de le faire, mais les branches 'pandigolantes' me faisaient peine.

le 2 ème manguier, de la variété Dauphiné.. et oui cela ne s'invente pas... ne veut toujours pas démarrer sa production. Quelques fleurs en septembre/octobre mais elles ont grillées comme si elles avaient pris un coup de gel au printemps!

Une traversée dans tous ses états.

Plus d'une fois lors d'une balade nous avons du passer par dessus une barrière ou un portail, mais pour aller à Laselle c'est au sol que nous avons du aller ☺

Que ce soit en rouler-bouler...

... à quatre pattes tête la première...

... ou en arrière.

Sur les fesses un coup à droite...

... Ou un coup à gauche

Tous les moyens sont bons.

Allons à Laselle, mais qu'une fois.

ou ... Y en marre de la grifouille!

Pour découvrir la montagne de Laselle , nous avons choisi de reprendre notre guide de la montagne du Lion, Cyrus et nous sommes donnés rendez-vous en bordure du réservoir des Midlands. Les terres que nous allons emprunter sont terres d'état (Crown Land comme ils disent) et donc virtuellement libres d'accès si tant est que vous trouviez le chemin... si tant est qu'il existe un chemin!!

Une fois le réservoir rejoint, il faut partir sur la gauche et le longer sur une route. Bien sur ne pas faire le tour, mais prendre un chemin en terre au bout, toujours sur la gauche. La montagne est au centre de la photo. Le départ fut gris avec 3 gouttes, normal il est dit que le choix de l'emplacement du réservoir s'est fait car c'est le lieu où il pleut tous les jours. C'est bon on a eu nos gouttes, stop. Et bien le ciel nous a entendu et c'est sous les nuages et de belles éclaircies que nous avons pu faire cette balade de bien 4 heures de temps.

Quand on passe dans des chassés, il y a des routes ou chemins d'accès, au pire des sentiers toujours incroyablement bien entretenus, mais là, l'Etat il y a quelques années à repris possession de ces terrains et malheureusement le chemin se perd à pas mal d'endroits ou est difficilement praticable. Dans l'eau des ruisseaux c'est bof mais alors dans la boue c'est beurk!

A un moment pour gagner de la hauteur et atteindre la base du dernier piton, il a fallu franchir une zone escarpée. Ce fut soit la roche humide et glissante...

... soit la végétation haute avec des plantes qui nous ont griffés les jambes devant derrière. Alors là c'est pas cool du tout. Se promener et découvrir oui, mais se "tatouer" les jambes avec les épines, ça c'est non! Sur une peau blanche et non bronzée, cela ne fait que peu de différence une fois cicatrisé, mais sur peau bronzée c'est tout simplement une catastrophe. L'aloe vera pris directement sur la plante a fort heureusement été d'une grande aide pour réduire les marques au maximum.

Montagne Laselle derrière nous.

Une fois en haut il est vrai que l'on a beaucoup aimé le paysage "de montagnes" et l'on a pu passer de crêtes en crêtes un grand moment et bénéficier de belles vues.

La descente s'est faite par un autre côté plus en forêt, qui nous a permit de rester en zone praticable et non quelque peu hostile comme lors de la montée.

Voici cette montagne qui doit son nom à sa ressemblance avec ... vous l'aurez certainement deviné ... une selle de cheval.

Très belle balade avec de magnifique points de vue, mais il y a un boulot énorme à faire de la part de l'Etat s'ils veulent attirer des touristes randonneurs car l'accès est litigieux par moment sans parler de l'invasion de moustiques quand on se retrouve au milieu d'une telle végétation. A vos anti-moustique plus que jamais!

Merci Maurice!

Pour le jour anniversaire de mes 2 ans à Maurice, j'ai eu droit à un très beau coucher de soleil. Je ne m'en lasse pas!

Merci, je suis gâtée!

Au Revoir Brum, bonjour Maurice

il y a 2 ans c'était le grand saut, le changement de vie :

Pluie contre soleil

Pulls contre robes

Chaussures fermées contre tatanes

Aucuns regrets, que du bonheur et des découvertes qui émerveillent!

cela ne m'empêche pas de repenser régulièrement à mes enfants, ceux que j'avais en cours de natation dans mon école New Hall et les autres de Langley ou Bridge.

Toutes les classes avaient fait des cartes et chaque enfant avait signé.

Ces cartes ont fait le voyage à Maurice dans mes valises. Que de prénoms, que d'enfants de 5mois (bébés nageurs) à 11 ans j'ai rencontré!

Et vous tous, j'espère que vous avez bien continué et progressé car ensemble on a vraiment fait du bon boulot. Merci pour tout le bonheur que vous m'avez apporté à Birmingham.

Ici l'été ☼ arrive et avec ses 28-30˚ j'aimerai pouvoir vous envoyer quelques rayons de soleils pour vous réchauffer.

Rappelez-vous : l'objectif de Brimingham City Council était de 100% de nageurs (25 m à l'aise) en fin de primaire et nous avions parmi les meilleurs résultats... d'après moi sans aucun doute les meilleurs ... et de loin☺, alors continuez et amusez-vous.

♪ ♫ Et rougir de plaisir...♩♬

C'est le temps de l'amour, le temps des copains et de l'aventure

Quand le temps va et vient, on ne pense à rien malgré ses blessures
Car le temps de l'amour, c'est long et c'est court
Ça dure toujours, on s'en souvient

On se dit qu'à vingt ans, on est le roi du monde
Et qu'éternellement, il y aura dans nos yeux tout le ciel bleu

C'est le temps de l'amour, le temps des copains et de l'aventure

Quand le temps va et vient, on ne pense à rien malgré ses blessures
Car le temps de l'amour, ça vous met au cœur
Beaucoup de chaleur et de bonheur

Un beau jour c'est l'amour et le cœur bat plus vite
Car la vie suit son cours et l'on est tout heureux d'être amoureux

C'est le temps de l'amour, le temps des copains et de l'aventure
Quand le temps va et vient, on ne pense à rien malgré ses blessures
Car le temps de l'amour, c'est long et c'est court
Ça dure toujours, on s'en souvient

Merci Mr Dutronc

Pierre qui roule...

... n'amasse pas mousse,

oui mais pierre qui nage,

c'est camouflage!

Je n'avais encore pas eu l'occasion de croiser la route de ces charmantes créatures... toutes droites sorties d'un film d'horreur. Voici le fameux poisson pierre. Tout le monde en parle mais peu sont ceux qui l'ont vu car heureusement il est rare dans le lagon.

Il fait parti de la famille des scorpions et adulte mesure entre 30 et 40 cm. Il est difficile de le repérer car il se camoufle dans son environnement. Sa peau dégage un mucus qui fixe les débris de corail et algues en suspension ce qui accroît l'effet camouflage.

Il semble attendre sans bouger que le casse-croûte vienne à lui dans sa grande bouche en arc de cercle orientée vers le haut. Brian (instructeur) m'a dit que même si je le voyais bouger lentement je ne devais pas m'y fier car au besoin, s'il se sent en danger, il peut-être fort rapide.

C'est un poisson extrêmement dangereux car il a des épines dorsales (13) dotées d'un venin, puissant neuro-toxique, qui paralyse les muscles et attaque le système nerveux. La douleur sera très intense et un traitement rapide est nécessaire. Le venin étant thermo-reactif, une des solution est d'immerger le membre touché le plus longtemps possible dans une eau à 45˚ au moins. Le sèche-cheveux ou la cigarette comme pour les piqûres de guêpes peuvent aider aussi.

Bon tout ceci est seulement si vous marchez dessus ou le touchez par inadvertance, car il n'attaque pas .... de prime abords.

Dans le lagon du Morne, il y en a probablement, mais ils n'aiment pas les zones trop agitées par les gens donc ils sont rares près du bord en zone de baignade. On les trouvera plutôt proches de la barrière de corail et cachés sous les coraux ... ou enfouis dans le sable ce qui accroît le risque de marcher dessus. Sinon, c'est en plongée bouteille que l'on aura l'occasion de les observer et les instructeurs connaissent les coins ou il y en a plus.

Voici un autre poisson scorpion fort bien camouflé (à - 18m non plongeurs soyez rassurés - lieu La Cheminée). On le remarque plus par ses nageoires car le reste du corps se confond totalement aux coraux environnant.

En 2 ans de masque-tuba dans le lagon du Morne je n'en avais vu qu'un et loin passé les bouées rouge proche de la barrière, sous des coraux.

C'est vraiment "moche à souhait"!

Yanniiiiick ...

Par un beau matin du mois d'octobre, je prenais mes affaires de plongée pour trouver les requins de la passe St Jacques. Et là un beau et souriant gars, accompagné de son ami Guillaume, venait se joindre à nous. Quel privilège! La semaine d'avant j'avais raté le kite surf avec Nicolas H. pour cause de non vent alors pensez donc si rencontrer Yannick N me faisait plaisir. Il ne faut pas croire cependant que c'est mon quotidien, mais ça vous met la banane!

Quel bel homme!

Bon tout ne fut pas parfait, car dans une histoire il y a toujours une co..lle quelque part semble-t'il!

Nous étions 3 français, autant dire 3 fans, et des anglais et autrichiens qui ne savaient pas qui était notre vedette. Arrivés passe St Jacques le bateau laissait un premier lot de plongeur mais le hic fut là. Rien n'avait été décidé à l'avance par les instructeurs, et ils ont demandé qui ferait la passe, les autres faisant l'extérieur (appelé le Spot). Moi, et bien j'attendais que Monsieur Noah fasse son choix, après tout c'est lui dont je voulais profiter, les requins on aurait l'occasion une autre fois. Il a pris son gilet? alors allons-y. Aie, une fois fin prêt, Mr N n'enfile pas son gilet car son copain a déjà fait ce morceau et ira de l'autre coté.

Résultat des courses : nos 3 petits francais sont à l'eau avec Atish et c'est Brian et les étrangers qui plongeront avec Yannick. Trop, mais alors trop les boules! Bon d'accord, on a vu 2 raies aigles, 1 requin, 5 raies pastenagues et une superbe tortue mais tout de même!

Un des autrichien avait un bel appareil photo et m'a donné celles sous l'eau.... lot de consolation!!

Après la plongée très souriant, il a posé pour les photos. Merci beaucoup et please, please, reviens. Et oui dans le monde de la plongée, on se tutoie... donc je l'ai tutoyé... pas par familiarité, vous pensez bien, mais avec mes 33 plongée je fais partie de ce monde des passionnés de plongée n'est-ce pas?

En plus de la photo, Yannick a gentiment accepté de signer mon carnet de plongée. Encore un grand merci et reviens nous voir bien vite.

⚠ photos personnelles et privées. Pas d'exploitation mercantile possible ni autorisée.

Une fleur s'en va...

... Une autre apparaît pour nous dire "n'oublies pas comme je suis belle, précieuse, à aimer".

Célia est repartie après 4 mois passés ici et oui, cela fait un sacré vide!

Notre frangipanier rose après des mois de veille s'est décidé à prendre et sa toute première fleur après renaissance vient tout juste de s'ouvrir.

Cadeau ma chérie!

Allons chez jacky!

Toute balade ne commence pas dans la simplicité, c'est toute une organisation! A commencer par l'obtention de l'autorisation d'aller sur un chassé. Il faut que cela soit hors chasse, que le propriétaire le veuille bien (grand merci à eux tous) et que l'on en ai les clés car bien souvent il y a des portails à franchir ou cela nous est arrivé qu'un des employés nous accompagne et nous ouvre les sésames de la découverte.

Pour ce mardi 14 septembre nous sommes arrivés devant chez Jacky mais côté gauche cette fois car le droit nous l'avions déjà fait. Premiers mètres, premier portail : "mince, descendons sur la route et prenons par l'autre entrée". Mais 3 mn plus tard nous sommes à nouveau devant un autre portail infranchissable et cadenassé. Zut alors! "ben dis donc bonhomme, tu ne nous avais pas dit qu'il n'y avait pas de problèmes?" "Mais bien sur, quand je l'ai rencontré il m'a dit viens quand tu veux"... "Quand tu veux soit, mais s'il n'est pas averti il ne saura pas quand nous ouvrir les portes!!" Oops!

Les 'Cocoons' sont pleins de ressources rassurez-vous. Nous sommes repartis sur la partie droite, chez Jacky et après lui avoir claqué la bise... enfin les mauriciennes qu'il connaît... nous avons convenu de marcher sur ce côté et de revenir la semaine suivante pour la gauche.

Ce n'est donc que le 21 septembre que nous avons découvert ce chassé magnifiquement entretenu.

Comme souvent nous avons eu à traverser quelques ruisseaux, et là tous les moyens sont bons :

- Soit on est brave et on fonce en premier ou la zone est facile.

- Soit on attend que quelqu'un "se rate" et l'on profite qu'il/elle ait les pieds mouillés pour aider les autres.

- Soit on se déchausse... d'un ou 2 pieds!!

Tous cela en vaut bien le coup pour profiter de la magnifique végétation. Cet arbre immense était simplement majestueux... et il n'y a pas meilleure herbe coupée que par les dents des cerfs faisant leurs repas.

Nous avons eu un joli coup d'oeil sur le piton de la Rivière Noire avec son signe distinctif (petit arbre solitaire) qui nous fut d'une si grande aide pour atteindre le sommet.

En fin de balade, nous avons rejoint le dernier portail à franchir et là il nous manquait une clé. Du coup, seul le plus jeune de la troupe est passé par dessus,

qu'en est-t'il advenu des autres? et bien il nous a fallu continuer sur un autre chemin sans savoir combien de temps cela nous prendrait. Je vous le disais, tout n'est pas planifié loin de là mais l'aventure cela nous stimule! Heureusement tout de même que l'on a trouvé une breche dans le grillage qui nous a permis de rejoindre le 1er accès en un quart d'heure sinon la rallonge aurait été un peu longue!

Et pour la petite anecdote, l'un s'est arrêté pour une pause technique et ne nous a pas vu passer par la breche et plonger en contre-bas dans le champs. Résultat des courses, moins il nous voyait et plus il courait pour nous rejoindre, mais plus aussi il s'éloignait sur le chemin du haut. Et nous ce n'est qu'une fois aux voitures que l'on s'est aperçu que nous étions un de moins. Pas grave on téléphone ce ne sera pas la première fois. Oops, il n'a pas pris le sien! Bon employons les grands moyens : une voiture ira dans le chassé... c'est pour cela qu'il vaut mieux avoir des 4x4 ou pick up... et entre la vigie debout dans le plateau arrière et le klaxon, nous nous retrouverons. Effectivement, moins de 10mn ont été nécessaire au "sauvetage".

Nous on s'éclate! :)

Au pays des géants.... ou alors des nains?!

Notre Alice au pays des merveilles!

Notre Gulliver chez les Lilliput!

Emanuele a 2 centres (3 au total) totalement différents dans leur disposition. Le concepteur de celui du Méridien au nord-est devait voir grand vu que le comptoir est à plus d'1,50m de haut. En revanche aux Pavillons, il devait vouloir profiter des belles couleurs du lagon même assis à l'intérieur!