En juin nous sommes allées sur les terres de la soeur de Sibylle à la Martinière. Elle et son mari élèvent des poussins. Dans 4 hangars ils reçoivent jusqu'à 65000 poussins et ce 42 jours durant. Ensuite ils partiront chez le vendeur de poulet et eux auront 15 jours pour nettoyer et désinfecter les hangars pour recevoir un nouveau 'lot".
Partant de là, nous avons prévu de monter jusqu'à l'antenne de Jurançon. Marc du temps où il travaillait à participé au transport de cet émetteur au sommet de cette colline.
Apres quelques minutes sur un chemin, il nous fallait traverser un ruisseau pour rejoindre la route qui mène au relais, mais comme l'endroit n'est pas indiqué ce fut au hasard et une fois de l'autre coté l'on s'est aperçu que de chemin il n'y avait point et c'est à travers les cannes et en pente raide que nous avons poursuivi notre "route".
Sachez que les cannes cela coupe comme l'herbe de la pampa ou bien .. comme du papier. Si fin que cela cisaille mais on s'en aperçoit à peine. C'est une fois de retour et sous la douche que j'ai ressenti ma peau cuire des multiples micro coupures. Heureusement, 2 jours et un peu d'homéoplasmine et c'était oublié.
Qu'elles sont belles ces cannes rouges et bien nettoyées. Un travailleur croisé nous informe que nous sommes sur les terres de Navin Ramgoolan (1er ministre de Maurice).
D'ailleurs au bout du champs nous tombons sur un groupe de travailleurs/maçons qui arrangent les alentours de la tombe de la maman dudit Navin. Vu le nombre de bras la matinée sera certainement plus qu'assez pour terminer!
C'est par le village que nous avons continué notre balade. C'est peu fréquent que l'on soit dans la civilisation, mais à nouveau l'on a adoré ce créole sur son vélo qui nous a "accompagné" quelques centaines de mètres, cet autre qui nous a informé sur une plante alors qu'un hindou à qui nous avions parlé est revenu vers nous avec un régime de bananes.
L'on découvre aussi de l'insolite avec les gens qui mettent le linge à sécher à même les graviers dans leur cour. Les habits étalés dans les buissons c'est très courant, mais par terre ce fut une première!
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