dimanche 20 février 2011

D ... comme D2 et Danses

     L'île se développe doucement au niveau touristique, tout en essayant de se préserver. Pour cela pas de grands hôtels luxueux mais plutôt de petites unités comme au Mourouk (ci-dessous) d'une trentaine de chambres plus une villa, ou de nombreuses maisons d'hôtes et pensions de familles très abordables. Attention toutefois au terme climatisation mal employé parfois et quand au plus chaud il n'y a qu'une maigre palle qui tourne pour rafraîchir. Choisissez en connaissance de cause!
   Pour les mauriciens, le bouche à oreille est fort utile. Pour les autres fiez vous aux guide je suppose!!

   Nous, nous avons opté pour le Mourouk (3), sur recommandations et mais avouons-le aussi car nous sommes plus habitués à l'hôtellerie et dans l'inconnu nous souhaitions garder des repères. Les prix étaient très raisonnables avec Rs 4445 (€100 env.) en demi-pension pour 3 personnes dans une chambre. En arrivant nous avons même demandé les disponibilités et Célia a eu sa propre chambre pour juste un peu plus (+ Rs 815).
   Les 30 chambres réparties en bungalows de 3 (1) ont leur petite terrasse avec vue sur les jardins dominant le lagon (2). Les noms sont attribués par lettres de A à J et nous étions dans le D pour Découverte. Simple, mais confortable on a beaucoup apprécié (4 - chambre D2). Un léger reproche pour l'épaisseur des murs. On aurait dit du carton-pâte tant on entendait les conversations du voisin!
    Les jardins malgré la sécheresse évidente regorgent d'arbustes fleuris comme les camélias, hibiscus ou bougainvilliers, mais aussi d'arbres fruitiers comme le célèbre limon de Rodrigues croulant sous les petits citrons, ou les vacoas. Je leur demandais s'ils mangeaient les fruits du vacoas car je n'en ai encore jamais eu l'occasion, mais la réponse fut : " non pas ici, mais à la Réunion oui ils les mangent"! Etrange pour un pays qui n'a que peu de ressource de se priver de celle-ci. D'un autre côté n'en n'ayant jamais mangé, peut-être que ce n'est pas super bon? Nous avons vu sur l'île d'immense figuiers de Barbarie, et là non plus ils ne les mangent pas. Il faut dire que comme pique doigts il n'y a pas mieux. Dans la propriété et tout autour sur la plage, de jolies poubelles qui rappellent les bungalows (5) ont été disposées.
   Nous avons eu la chance d'y être un samedi soir ce qui nous a permit de découvrir le séga local, ou Séga tambour, qui est un mélange musical d'influence aussi bien africaine, malgaches qu'européenne. Ils utilisent des "tambours", accordéons diatoniques, triangles, malloches (2 baguettes en bois frappés l'une contre l'autre) et autres percussion réalisées "maison". Les danses s'appellent Mazok (mazurka), Laval (valse) ou Kotish (scottish), mais aussi séga quadrille ou kordéon. 
  On s'est laissé porter par l'ambiance et même emporter par les danseurs pour tournoyer avec eux!

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