samedi 30 avril 2011

Voiron-St Lau... un bain d'enfance.

  Chaque fois que je rentre au pays de mon enfance, elle me rattrape et je me laisse envahir par les odeurs (florales, culinaires...), les couleurs (cerisiers roses et pommiers blancs en cette saison...), les bruits (portes qui claques, tourterelles qui roucoulent...), le toucher (le câlin d'une maman c'est irremplaçable!) et je me laisse aller au gré des envies des autres sans oublier d'y inclure les essentielles courses de produits que je ne trouve pas chez moi.

  Je n'oublie pas non plus de faire un tour chez Anne mon amie d'enfance pour qu'elle me coiffe et me fasse des mèches. Ici, à Maurice s'entend, la coiffeuse veut me décolorer puis me colorer. Quelle méthode barbare et plus du tout d'actualité avec les nouveaux produits qui font des cheveux tous doux et tous jolis. Du coup, c'est du fait maison et pas toujours des plus discrets malheureusement (genre tache de tigres ☺) mais au moi je n'ai que moi-même à blâmer. Pour la coupe c'est pareil, court mais féminin c'est ce qui me correspond le mieux.
  Nous avons fait les photos de famille... mais avant coiffeur pour mon Anton-E.
   C'est incroyable le temps que nous avons eu avec des 20 à 26˚, tellement agréable pour un mois d'avril et bon pour moi qui aime une belle luminosité. Courses, papote, jardinage pour les femmes et balade en Vouise pour Anton-E et son pépé. Paulo n'avait pas oublié d'emmener son w... euh... coca et Anton-E de conduire au retour!
 L'inauguration de la statue s'est faite en 1868 le 10 octobre jour de la fête du Rosaire. C'est une réplique en cuivre de notre Dame du Puy faite par un artiste Laurentinnois Charles Hérold qui mesure 7m. Elle repose à 750m d'altitude sur un socle de 15m fait comme une tour dans laquelle on peut monter. Son coût en a été entièrement couvert en quelques jours par des dons et une loterie auprès des Voironnais.
  La légende dit que les bras de la vierge auraient été inversés et pour cette raison l'artiste ce serait suicidé. Pour de plus amples renseignements lire Dauphiné mystérieux et légendaire ou chercher Charles Hérold, Voiron sur internet. Voici un extrait du livre :


  Nous nous sommes régalés à nous balader, surtout que c'est une magnifique saison pour profiter des arbres "boules de fleurs". La chanson dit cerisiers roses et pommiers blancs, mais nous dans la région on a plutôt cerisiers blancs et pommiers roses. Un feu d'artifice de couleurs!
  Les magnolias ont été magnifiques vu les tapis de pétales qu'il y avait à leurs pieds. Heureusement certains retardataires nous ont permis d'apprécier ces belles fleurs fragiles comme du verre! Même le muguet a été de la partie une quinzaine de jour avant car habituellement on le ramasse si on est chanceux.... ou bien exposé... chez nous, début mai. A St pierre pour compléter notre petit bouquet de clochettes blanches, on a ajouter des myosotis bleus qui étaient tous beaux dans nos sous-bois.
Il n'y a pas de venue en France sans un tour dans ma deuxième maison d'enfance à St Laurent. Là aussi, l'odeur de la viande qui cuit nous a emporté vers nos souvenirs proustiens. S'il y a autant de cerises que de fleurs blanches, alors à vos tuteurs car cela va peser. Les seins de glace n'ont pas encore dit leur dernier mot alors patience pour connaître le verdict pour cette année. Pas de fruits pour moi de toute façon car je serai bien loin en juin... et même probablement encore plus ;)
   Nous avons goûté une tisane venant de Grèce, pour le moins originale puisqu'elle avait comme ingrédient du Krocus ou plus clairement safran. Quel parfum! C'était incroyable, avec un sachet on faisait 5 tasses d'une boisson au goût subtil et prononcé et à la couleur or soutenu. Un vrai délice!
  Lilou dans son jardin nous a récolté des poireaux, tandis que Suze s'occupait de l'oseille. L'oseille, goût si rare d'enfance que l'on retrouve avec délectation. Moi, ce jardin il me fascine, j'ai envie d'y creuser, bêcher, planter et m'asseoir à regarder pousser tous ces plans si bien arrangés. Chez moi, à maurice, j'ai mon mini coin salades et quelques arbres fruitiers, mais la chaleur, la sécheresse et le sol de pierre ne sont vraiment pas favorable au petit bout de jardin. D'ailleurs, suite à ma mésaventure du sel, mon frangipanier n'a pas survécu et j'ai du le jeter en rentrant ... ou du moins la branche pourrie qu'il restait. Heureusement, les jardiniers des Pavillons avaient un petit arbre (grosses branche à 2 rames) prêt pour moi que Pascal m'a ramené mardi. Je l'ai planté dans un autre endroit avec de la bonne terre ... et l'aventure continue.
   
 Quel bonheur ces plongeons dans le passé!

Aucun commentaire: