A Rivière Noire, comme dans bien d'autre endroits de l'île, il y a des quartiers où des gens, essentiellement créoles, vivent de pas grand chose et dans pas grand chose. En vacances dans un hôtel on ne s'apercevra de rien, mais dès que l'on sort, on ne peut les manquer ces maisons simplissimes, en tôles pour la plupart, qui grouillent de vie et où souvent du linge sèche sur des buissons ou grillages alentour.
Une de mes amie fait un travail phénoménal dans une association Le Pont du Tamarinier pour, non les assister, mais les aider. Un grand projet de relogement dans du dur d'une superficie petite mais décente est en cours. Des maisonnettes ont déjà vu le jour mais le gros du travail est d'arriver à joindre le désir des uns (obtenir des fonds pour construire alors que le projet est établi et le terrain prêt), des autres (Organismes type ONG ayant des fonds à donner) et surtout de l'arbitre Etat!
Beaucoup d'actions sont faites pour récupérer de tout (aussi bien des fonds que des vêtements ou du mobilier). Quand on vient en vacances à Maurice, pourquoi ne pas compléter le "trou" laissé en vue de l'achat de cadeaux à ramener pour y glisser ces habits de l'an dernier tous beaux mais que l'on a fourré au fond d'une boite pour "archiver" ?
L'autre jour j'avais peine car 2 maisonnettes avaient brûlé, laissant les gens avec pas grand chose, sans rien. Des amis avaient 2 matelas à offrir, et dans le même temps aux Pavillons ils changeaient ceux des salles de repos du personnel. Quelle chouette opportunité !Un jeudi matin j'ai donc aidé avec mon pick up à transporter ces matelas pour des gens n'en ayant pas du tout . . .
. . . et ensuite comme la vie continue, j'ai fait un saut à l'autre extrême, dans notre vie privilégiée en allant, 1km plus loin, au café mensuel de Tamarin Accueil papoter et rencontrer des amies. Ce jour là je dois avouer que cela faisait un peu bizarre.
Cela fait parti des contrastes que l'on côtoie quand on habite ici.
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