Le pays est vaste et Célia m'a fait découvrir la forêt de Daintree qui représente 0,1% de la superficie du pays!
Nous avons longé la côte et vu plages après plages désertes. Notre finalité était Cape Tribulation à 110 km au nord de Cairns au milieu de cette forêt tropicale et pour cela nous avons traverser la rivière Daintree avec ce panneau que l'on rencontrera maintes fois aux abords des ruisseaux : ⚠ baignades interdites, attention aux crocodiles.Nous avions réservé au Cape Trib Beach House, une chambre dans un bungalow de 3 planqué au milieu de la végétation. A notre arrivée les 2 autres étaient occupées par une famille qui ... le monde est petit... ont reconnu Célia de la piscine où elle travaillait à Cairns.
J'ai découvert d'où vient l'art aborigène en allant sur la plage. Ils mettent beaucoup de petits points dans leurs créations et là j'ai trouvé l'inspiration avec les "chefs d'oeuvres" réalisées par les petits crabes devant leur trou (milieu droite). Ils rejettent le sable en boulette réparties tout autour. J'y ai laissé mon souvenir éphémère!
Ensuite pour la couleur il faut choisir des petits cailloux/galets tendres que l'on humidifie puis frotte sur une pierre pour obtenir une peinture "minérale"(milieu bas). Ne reste plus qu'a peindre (haut droite) et Célia a choisit de me faire une tortue (bas droite). C'est avec cela qu'ils se dessinent le corps quand ils font des fêtes traditionnelles ... ou "jouent" à l'aborigène typique dans les villes, comme à Sydney, pour récolter un peu d'argent.
"Le Casoar à casque (Casuarius casuarius) est un très gros oiseau d'un mètre soixante-dix de haut, pesant jusqu'à 70 kg, au plumage ressemblant à une chevelure, noir, rêche, avec un casque vert-brun qui surplombe la tête, un cou et une face bleue, une nuque verte avec deux caroncules rouges pendant sous le cou. Ses pattes sont grosses et puissantes, terminées par trois doigts; le doigt intérieur porte une griffe aussi dangereuse qu'un poignard. Mâle et femelle ont le même plumage, mais la femelle est plus grosse, avec un casque plus haut et des parties dénudées plus colorées. Les jeunes ont un plumage brun avec les parties dénudées plus pâles que les adultes.Son nom vient de son nom indonésien "casuari"."
Plus gros membre de la famille des casoars, le casoar à casque se trouve dans les forêts tropicales humides des îles de Aru et Seram en Indonésie, en Nouvelle-Guinée et dans le nord-est de l'Australie. Il est très difficile à voir.
C'est un animal solitaire qui vit en couple uniquement pendant la saison des amours qui dure de juin à octobre. Le mâle construit un nid sur le sol dans lequel la femelle pond 4 œufs. Alors que la femelle s'en ira aussitôt après, éventuellement pour s'accoupler avec un autre mâle qu'elle choisira, le mâle va couver les œufs et élever les petits pendant une année au moins. Il est très dangereux à ce moment-là." : Wikipédia
Le plus près que je me sois approché de cet oiseau est par ses crottes que l'on a vu lors de notre sortie de nuit (bas droite). Célia avait eu la chance d'en voir un dans un verger, car il adore les fruits, puis traversant la route, mais rares sont ceux qui le voient (en haut). Il est en voie d'extinction ce qui pose un gros problème car de nombreuses plantes dépendent de lui pour se reproduire. En ingérant, digérant puis rejetant les graines l'oiseau les rend fertiles. Sans ce processus, elles resteront stériles! Ceci est vrai notamment pour la grosse graine du podocarpus (prune violette milieu bas).
Nous voulions voir des serpents et alors que nous mangions au restaurant, dans la cour en dessous un serpent d'arbre à traversé le jardin (haut gauche). On n'a pas pu le voir mais il a le ventre vert. Des araignées il y en avait plus que voulu et j'ai mieux aimé les papillons en nombre et de coloris différents mais en perpétuel mouvement.
Nous avons choisi de faire un marche en direction du nord car la carte nous indiquait un point d'eau sympa. Nous sommes bien arrivées dans le coin, mais n'avons pas osé nous enfoncer dans la forêt sur un semblant de chemin non balisé et ne saurons jamais si cela valait le coup. La perspective du croco au détour du chemin ne nous tentait pas. En revanche nous avons observé les voitures traverser la rivière (haut droite). C'est la route... ou devrais-je dire piste... la plus direct pour aller sur Cookstown; elle est praticable, à partir de cette zone, uniquement en 4x4. A chaque passage de rivière, le chauffeur descend et traverse en reconnaissance pour s'assurer qu'il n'y a pas trop d'eau ni trop de courant. Ceci est impératif!
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