Bar le Duc, Maurice.

   Bar le Duc. Avant que l'on parle d'aller s'y promener un mardi, je n'avais aucune idée que ce nom de lieu existait à Maurice. Il vient comme on peut s'en douter, du nom de la famille qui s'y était installée il y a bien longtemps et qui venait de bar le Duc. Oggi, le chassé appartient à la famille Espitallier Noël (ENL).

  Comme chacun n'arrivait pas par la même route, un bon repère était la gare de Verdun, malheureusement en arrivant sur les lieux il ne restait plus que quelques pierres en lieu et place d'une maisonnette. Symbole pour les mauriciens, ils étaient forts contrariés et déçus. Renseignements pris, nous avons su qu'elle a été démontée et remontée à St Pierre dans une usine à sucre désaffectée (Mon Désert Alma) où se trouvent les bureaux de la société ENL.  

 Ce chassé se trouve à l'est de Moka, attenant à Ripailles. Nous avons eu de beaux sous-bois où l'on appréciait la fraîcheur.

Les cerfs se sont montrés.

   Et les vues ont été un régal. Que ce soit sur la Montagne Laselle (sur la gauche, que l'on a faite en octobre) et la montagne du Milieu (en avant, sur la droite),

   où sur la partie le Pouce (gauche), le Grand Glacis finissant avec Pieter Both (droite)

  Hormis les vues splendides à 360˚, ce chassé nous a offert la découverte d'un ancien volcan. Nous sommes descendus dans le cratère qui n'est pas du tout, mais alors pas du tout similaire à ceux que j'ai vu dans le Puy de Dome. Ici il était couvert de végétation et très petit de circonférence (photo: les arbres sont dedans et nous y descendons).

Il y a de très beaux mirador en pierre et le chasseur en poste peut se délecter de la vue sur Pieter both.

Beau, très beau!

Une "poule" mouillée

    Une tourterelle bien mouillée, à l'air rigolo et que je voulais photographier. Ok, mais un peu à contre-jour, recommençons.

   Là, mon réglage est meilleur, je mets le flash, mais... elle a réagi au millième de seconde et je l'ai eu s'envolant!


Ha,ha,ha la pauvre elle a l'air en mauvaise posture!

Un hotel de luxe

Nous avons eu l'occasion début décembre de passer 2 jours-1 nuit dans l'est au One & Only Saint Géran.

 La salle de bain est assez chic et spacieuse.

 La chambre aussi est spacieuse et surtout ce que j'aime lumineuse. D'un autre coté, il est vrai que l'on ne passe pas beaucoup de temps dans une chambre quand on a de si belles plages et un si beau temps!

 Tout au long de la grande plage, ils ont mit de jolies douches pour se rincer de l'eau salée.

La baignade a été rafraîchissante mais l'eau trouble nous a empêché de voir avec notre masque. La zone est très différente du Morne car il n'y avait pas de coraux dans cette partie, plutôt des roches couvertes de petites huîtres avec assez peu de poissons... du peu que l'on pouvait voir/deviner.

  L'hôtel a un golf de 9 trous et nous avions prévu le coup en prenant nos clubs. Il a fait incroyablement chaud et on a bien transpiré. Il n'est pas grand mais comme au Shandrani, très agréable à parcourir. Je pense cependant que ce sera une des rares fois où l'on jouera en été vu la chaleur.
  Après l'effort le réconfort alors c'est sous la paillote que nous avons passé l'après-midi. Chaque transat est recouvert d'une housse en éponge et c'est agréable. Comme l'hôtel est placé sur un bout de côte en pointe, ils ont une immense plage et on peut profiter du soleil au maximum sans l'avoir dans le dos ce que je n'aime pas trop et qui est le cas pour certains hôtel faisant face à l'est uniquement.














Le soleil c'est bien, mais mieux vaut s'en protéger correctement pour ne pas brûler ou... comme ce monsieur laisser des blancs! ☺

Dans la famille Baliste je demande...

Le géant ...Titan

La  femelle ... à bord jaune,

Le rigolo ... Clown

L'artiste ... Picasso

   Le baliste est un poisson très attirant car toujours très coloré et avec une forme trapue ovale sympa. Il y en a une quarantaine d'espèce différentes. 

   Le Picasso ( 25 cm max) est très courant dans le lagon et s'observe facilement en masque-tuba, les autres je les ai vu en plongée bouteille.

  J'ai rencontré le titan aussi bien à l'épave Stella Maru dans l'ouest que dans la passe St Jacques au sud. Il peut atteindre les 75 cm.

  Le baliste à bord jaune est plutôt tout bleuté quand c'est une femelle et ne dépasse pas les 22 cm alors que le clown lui peut faire jusqu'à 50 cm.

   Il ondule ses nageoires dorsales et anales pour se mouvoir ... de manière plutôt tranquille mais avec une grande manœuvrabilité. Si besoin pour les accélération en cas d'attaque ou de fuite il utilisera sa nageoire caudale. 

   C'est un poisson plutôt paisible, sauf en période de reproduction où il peut défendre son territoire de manière agressive en mordant l'intrus. Ceci est surtout vrai pour les Picasso et Titan avec des conséquences diverses vu la taille que peu atteindre le Titan et la force de sa mâchoire dentée. Il faut savoir que leur nid est un "cratère" au sol entouré de coraux et que sa zone couvre la circonférence et un peu plus que ce nid sur toute la hauteur (du sol au plafond!). Du coup si vous vous trouvez dans sa zone et sous attaque, il ne faut pas nager en verticale, mais s'éloigner de ce "tuyau virtuel" à l'horizontal. Un truc à surveiller est s'il soulève ses 2 épines/nageoires dorsales cela dénote une irritation de sa part et une volonté d'impressionner l'ennemi. Parfois il se penche sur le flanc pour mieux observer.

  Le baliste se nourrit surtout d'animaux à carapaces comme les oursins, crabes, mollusques ou aussi coraux.

De St Martin à Sancho

Nous avions grande envie de faire un bord d'océan, et c'est de Saint Martin dans le sud au niveau de Bel Ombre que nous sommes partis (balade du mardi 14-12-2010).

 Nous avons laissé nos voitures au village de St Martin et démarré en passant devant un bâtiment qui servait autrefois à l'entrepôt du sucre en attente de départ par bateau pour l'Europe, l'usine de Bel Ombre étant toute proche.
   Ensuite nous avons longé les plages qui était tantôt de sables,

 ... tantôt couvertes de roches volcanique sur une immense longueur. Comme il n'y a pas trop d'accès proche en voiture, ce sont des zones assez isolées et fréquentées par les pécheurs principalement.
   Nous avons longé les hôtels du sud qui sont les Telfair-Heritage, Tamassa, Movenpick, plus un "petit" dernier nouveau concept de chez SOfitel. La zone est plutôt ventée et les courants souvent assez forts.

 Au bout de 1h30 nous sommes arrivés en vue de l'îlot Sancho, et vue que la marée était basse nous en avons pour aller dessus.

   Comme pour nos traversées de rus et rivières il y a bien eu quelques pieds chaussés qui ont fait trempette! Moi sagement je m'étais déchaussée, ce qui facilitait bien la tache pour traverser "l'océan" sur le sable. Une fois de l'autre coté en revanche ce n'était que de la roche de volcan pas agréable à fouler pieds nus... vite les chaussures!

   S'asseoir non plus n'était pas la plus agréable des activités, mais une pause après 2 heures de marche était la bienvenue.

 Par quelle opération du st esprit une ancre d'un tel poids a-t'elle pu atterrir sur l'îlot à une hauteur de 6-8m de l'océan en dessous? Mystère! A quelle bateau a-t'elle appartenu?

Le long de notre chemin nous avons eu un très joli passage entre roches et branchages. Tout n'était pas que plage loin de là, mais aucun obstacle ne s'est opposé à notre progression. Même passage côtier , même temps pour le retour ce qui nous a fait une longue marche de 4 heures. En arrivant aux voitures on rêvait d'un bon verre d'eau fraîche car même pour les rares qui en avait encore elle était tiédasse! Il faut bien s'hydrater vu qu'il fait entre 28 et 32 ces temps et sur les plages ce n'est pas l'ombre qui rafraîchira.

Une chose m'a révoltée; c'est de constater que des pécheurs négligeant ont récupéré les poissons dont ils avaient besoin dans leur filets, et au lieu de prendre la peine de ramener les jolis mimi chirurgiens et autres zanclus ils les ont laissés crever par terre à quelques mètres seulement de l'océan. Mauriciens parfois je vous en veux!

Plus petit tu meurs...

Soit, il lui manque un petit bout de queue, mais quand je l'ai aperçu, je n'ai eu qu'une peur celle de l'écraser. Il faut dire que les bébés ont encore besoin d'apprendre à éviter les sols de jour comme leur aînés.

Mon rouge à lèvre est une bonne échelle de mesure!

Papy fait de la résistance

   Non, en fait aujourd'hui c'est Mamie qui fait de la résistance!

   Quand nous sommes allés à Bar le Duc (photo ci-dessous) nous voyions en face la route nouvelle qui se construit pour éviter Port Louis et nous avons fait la portion Verdun-Terres Rouges. Fait? que dis-je, essayé de faire.

  Notre Mamie marcheuse, appelons-là E, avait eu l'occasion de faire cette portion un samedi en décembre avec tout un groupe, donc avait décidé de nous faire partager son plaisir.

  Tout d'abords il nous a fallu 1h30 de route. Pas la porte à côté, parlons en temps pas en kilomètres,  mais il faut dire que les chauffeurs de bus ont une manie bien à eux pour éviter les embouteillages. Je tourne à droite, puis à gauche, puis à droite, puis... ni vu ni connu j't'embrouille, on ne saura pas si on y gagne mais l'important semble de rester en mouvement!

   23 nous étions mais 5 restées en arrière pour pause technique, nous sommes faites stoppées très vite par une voiture blanche. Et oui, ces braves messieurs de la Colas nous ont stoppées dans notre enthousiasme de découverte sur la raison fort valable que nous étions sur un chantier. 

E : "oui, mais nous sommes des adultes raisonnables (on a failli rajouter vaccinés) et nous nous mettons de côté quand un véhicule vient". En guise de véhicules ce sont de gros camions de chantier avec un chauffeur perché tout là-haut.

Mr Colas qui accompagné d'un autre Mr Colas plus ceux à l'arrière : "C'est un chantier interdit et vous ne pouvez pas. Tous raisonnables que vous soyez, je ne garantirai pas mes chauffeurs de leur conduite." Oh mais c'est Mr V un mari d'une fille de Tamarin Accueil! D'ailleurs le chauffeur aussi a une tête à avoir sa femme à TA. La réunion est jeudi ça va jaser, on parlera de nous dans les chaumières!!

Bon ils sont fermes sur leurs positions et bien sympa et nous... de toute façon on se doutait et on prenait un risque même si on laissait à E toute la responsabilité. Reste à retrouver la tête du groupe.

    Tous réunis, ceux de devant, revenu aussi sur leurs pas étaient arrivés à un beau coup d'oeil. Raté pour nous! 

   Un pas en avant, un pas en arrière, un pas sur le côté sera notre méfait!

   Nous voici donc sur un chemin entre les champs et oh surprise à longer la maison de l'ex consul honoraire d'Allemagne que nous avions vu en oct 2009 lors de notre marche Crève Coeur - Ripaille. Lui qui était très isolé aura une voie express "à sa porte". 

Son jardin de côté nous étant exposé/ouvert, nous avons pu admirer ces magnifiques Agapanthus. Ici ils sont appelés Novembriers car ils fleurissaient autrefois en novembre. Ils sont originaires d'Afrique du Sud.

   Oh! ah! nous voici en haut du col avec la future route sur notre gauche mais qui offrira la même vue fantastique (excusez je n'avais que le petit appareil photo donc le rendu n'est pas extra) que ce que nous avons : le nord avec vu sur le Coin de Mire et l'île plate, sur la chaîne de Montagne Longue à gauche et Calebasses à droite ainsi que sur la vallée de Crève Coeur.
  Comme il nous fallait redescendre et aller sur la gauche, inévitablement nous avons recroisé la "route interdite". Pas de questions, elle est large et comme je disais nous y entrons à nouveau par la petite porte.

  Nous avons bien du faire 1 km avant d'être à nouveau gaulés par la patrouille. On se la fait bon enfant, ce qui est pris n'est plus à prendre et nous acceptons volontiers l'offre du chef de chantier de nous montrer un chemin qui redescend sur la vallée. On abuse un peu, mais sans regret car qu'est ce que c'était beau!
  Braver l'interdit ce n'est pas mon truc du tout, mais ici à Maurice où les choses se passent cool et surtout où c'est la "faute" de E, donc c'est à elle la responsabilité de s'expliquer, qu'est-ce que c'est rigolo de discutailler et d'essayer quand même d'en grapiller 500m de plus! Disons que les gars Colas ont été très bien. Ce qui nous a aussi fait rire est qu'ils se demandaient pourquoi les gens voulaient venir marcher là et qu'il y avait déjà un groupe qui avait fait cela en décembre. Euh, oui nous on sait c'était E et des mauriciens.

  Quitter le chantier et ses camions qui remuaient la poussière n'était pas un mal, de plus nous nous sommes retrouvé dans cette vallée à la terre si riche qu'aux premiers champs de salades, nous n'avons pu resisté et avons cherché le cultivateur pour faire nos courses. Rs 10 (€ 0.4) la laitue.

  Mais alors me direz-vous pourquoi encore 2 photos de plus sur cette route. Et bien ce n'est pas de notre faute si la future route croise la notre et que l'on n'a que 2h de marche dans les pattes. Les mini bus étaient là à nous attendre, mais très peu d'engins et un mauricien qui nous dit ok, il ne nous en faut pas plus pour finir ce dernier bout de route qui arrive à Terres Rouge... 

  Fin prévue ... de la route pas de nos péripéties!... octobre-novembre 2012. Elle va être fantastique avec une vue imprenable et hormis le désengorgement de Port Louis, elle va être appréciée pour la beauté de son itinéraire. 

Bravo, très beau projet! Nous sommes heureux d'en avoir découvert une grande partie. Merci E, sans ton culot on passait à côté d'un belle matinée. 

1ère plongée bouteille de 2011

22 plongées pour Pascal et 40 pour moi en 2010. 2011 sera nous l'espérons encore une année de découvertes merveilleuses.

  Vendredi dernier, nous sommes partis passe Saint Jacques pour 50 mn de bonheur. Les requins étaient dans le coin mais vu la visibilité à 10 m dans cette zone et leur passage à 8 m, pas de quoi faire des photos et "même pas peur". Une autre fois j'espère on les verra à 2 m de nous comme quand je n'avais pas d'appareil photo.

En attendant l'on s'est bien régalés. Ce coquillage lambis aussi appelé 7 doigts (quoi que le mien n'en ai que 6!) je ne l'ai que rarement vu. En décembre j'en ai trouvé un mais habité donc il est resté chez lui au fond de l'océan. J'ai vu un monsieur au marché de Noël qui faisait de jolies peintures sur tous les coquillages qu'il récupère. La difficulté est d'en trouver en bon état et vides bien sur. Ma collection n'est pas très grande, mais je cherche et observe...

Grand dieu! Celui-ci sans Pascal je le loupais. Mettez-vous en vert et rouge et vous serez à mes yeux dans la meilleures tenue de camouflage possible! ... mais ne venz pas apres vous plaindre que je ne vous ai pas vu ☺ ☺ ☺
  Simplement merveilleux, fascinant, attirant. Voyez ces couleurs surréelles, je suis scotchée!... D'ailleurs il faut que j'ai un mot avec les instructeurs pour que l'on aille moins vite et que l'on ai le temps de se délecter de la vue de ces petites merveilles. J'y pense mais oublie de leur parler.
   La semaine prochaine quand j'amène les crêpes avant la plongée il faut que l'on parle.  Et oui, quand Célia était là, 4 mois durant, on a pris l'habitude de leur amener des douceurs et maintenant, ils attendent avec joie nos plongées car elles signifient cookies et autres gâteaux!

  Autre nudibranche, autres couleurs. Ce phyllidia varicosa est appelé ici gâteau d'anniversaire. Ce qui m'a attiré cette fois est le fait qu'il ai pondu ses oeufs en la forme de ce ruban jaune. Magique!

Alors là, je crois que c'est le plus beau ptérois miles que j'ai pris en photo car on voit bien sa tête et c'est assez clair. Sûrement qu'avec photoshop on doit pouvoir améliorer. Atish du centre de plongée est un passionné alors je lui demanderai.

Cette murène est le gymnothorax undulatus et ai-je lu une fois rentrée à la maison "une des plus redoutée Réputée pour sa mauvaise humeur, dès que l'on approche, elle ouvre sa gueule, s'ondule comme un ressort prête à bondir pour se défendre."... Laissez-moi déglutir un peu là. Et en plus elle était grosse, cela me fout un peu les jetons après coup!
   Elle était dans son trou et je me suis approchée à bien 2 mètres. Adulte, et celle-ci devait en être, elle peut atteindre 1m50 ce qui fait qu'il lui suffisait de s'étirer pour m'atteindre. Elle a gardé la gueule ouverte en permanence sans bouger. J'ai aussi fait un gros plan sur sa tête, mais en zoomant et je crois que ce fut fort raisonnable.

Enfin, vers la fin de la plongée, toujours aussi camouflé, il y avait un poisson pierre.
A 27˚C la plongée, on en redemande! 

C'est la reprise,

  Mardi 4 nous voici déjà dans nos baskets dès 7h10 du matin, 16 prêts à partir pour notre première marche de l'année. C'est au chassé Hardy de petite Rivière Noire que nous avons fait nos 2h30 sous une chaleur assez étouffante ... celle où  l'on transpire des tempes et des cheveux!!

  Là aussi nous n'avons que pu constater la sécheresse. Pas un animal en vue malgré le paysage plus dégagé que d'habitude. Depuis, il y a eu un petit rattrapage avec une pluie d'arrosage de jardin dans l'après-midi du mardi et surtout une bonne grosse pluie mercredi.

  Désolé vacanciers, mais nous on est super content!

   J'aime beaucoup ce tamarin majestueux qui sert de mirador, mais encore plus en ce moment qu'il se tient seul dans ce paysage presque lunaire.

  Celui-ci, est-t'il mort, en train de, en retard de floraison ou juste en veille attendant la pluie? 

   De ce chassé nous avons une belle vue du Morne à la Tourelle. Le lagon avait de belles couleurs et beaux reflets. 

    Nous sommes un peu en fin de saison pour le tamarin, malgré tout nous en avons ramassé assez pour remplir nos sacs. L'après-midi même je me suis mise à les trier ce qui n'est pas une mince affaire vu qu'il faut enlever la coquille (facile), retirer les fibres autour (moyen facile) et surtout c'est très pâteux et collant (difficile car chaque 7-8 mn on a besoin de se rincer les mains sinon tout y reste collé, fruits fibres et coquilles!). 

    Ensuite après quelques heures passées à gonfler dans de l'eau (devenu jus), j'ai trié les graines ce qui est l'étape la plus longue (1 bonne heure) car la pulpe y est plutôt bien attachée. Ceci fait et le 'jus' ajouté, j'ai mit le tout à cuire un peu comme pour une compote. Comme j'en avait beaucoup, j'ai du rajouter 2 boite de 230g de lait concentré sucré pour créer ma glace. Au total cela m'a donné deux boites de 1 litre. 

    Maintenant, j'attend les testeurs!...

La 2ème fournée arrive

   La première récolte avait démarrée début novembre et nous avait offert 25 mangues dont 2 mangées par les oiseaux. Le boulboul raffole des fruits et un fruit par terre est un fruit qu'il s'attribue bien vite! On a de la chance par ici car il n'y a pas vraiment de chauves-souris qui sont de grandes dévoreuses de fruits tant verts que murs et l'on peut escompter ramasser toute la récolte... ou presque.

  Notre Célia était parti en début de production le 1er novembre donc cette fois-ci quand elle nous reviendra dans une semaine, les premiers fruits seront murs à point. Il y en a 19 Miam!

  Le citronnier de Rodrigues lui, va lui nous offrir 3 beaux citrons, youpi! 

C'est peu il est vrai, mais il est vraiment mal placé et manque de soleil le pauvre chou! 

J'avais oublié,

   Il y a 3 ans, nous avions skié avec nos chapeaux quasi seuls sur les pistes de St Pierre de Chartreuse, l'an passé ce fut kite surf au Morne et cette année le 24 j'avais prévu de plonger avec mon chapeau, mais je l'avais oublié. Du coup, ce n'est que le 31 que je suis retournée sous l'eau et ce avec mon cadeau de Noël de cette année: un détendeur (les tuyaux du système respiratoire).
   L'année s'est terminée pour moi avec 39 plongées au compteur et j'ai soif de découvertes. Quand je pense qu'avec mes soucis d'oreilles je croyais que la plongée resterai un rêve! On ne peut finalement jamais dire jamais, la vie réserve de belles surprises. Merci Emanuele de nous avoir initié il y a à peine plus d'un an on se fait tellement plaisir.