jeudi 1 septembre 2011

Hommage de Geneviève

Les Aventures de Sylvie à l'île Maurice

Guidée par la Providence
Une Belle Ombre a croisé notre chemin 
Et nous lui avons fait Bon Accueil
C'est Sylvie avec sa bouche Rose Belle et sa peau Moka
Elle nous rejoint le coeur battant la Chamarel
Et nous promet les délices d'une Nouvelle Découverte
Avec elle nous prenons la route de l'Aventure
En rythmant notre Plaisance
Sur notre route aucun Cap malheureux
Pas de Pointe Diable
Nous arpentons ensemble des domaines infinis 
De la Rivière Noire au Piton du Milieu.
Elle ne perd jamais le Cap Malheureux, ni verse Mare Longue
Rien de Morne ou de Gris Gris
Seulement l'amitié partagée et repartagée
Dans ses blogs, ses photos, ses messages,
Elle est une vraie Bonne Terre
Que nous attendons le plus rapidement possible
Le coeur plein d'Espérance.

I love you

Geneviève des Salines.



Hommage de Jean et Patrice

   Maintenant qu'il ne nous reste que Maurice, ce blog régulièrement alimenté par Sylvie, au cours de son, trop court, séjour mauricien nous la fait encore plus regretter, comme s'il en était besoin.
   Elle nous conduit à découvrir les aspects cachés de Maurice, ses couleurs, ses parfums et ses senteurs, des coins perdus que nous ne connaissions pas, des points de vue que nous connaissions bien, mais que nous n'avions jamais observé sous un autre angle, avec un autre regard, à une autre heure.
  Tout est dans Maurice Pascal et moi, le quotidien comme l'exceptionnel, le jardin comme le voyage, la marche dans la montagne comme la plongée en mer, des inconnus, les copains ou des célébrités, Pascal, Maurice, les enfants et bien sur Sylvie avec son rire et son enthousiasme.
   On a l'impression qu'elle aurait pu continuer des années, elle aurait toujours eu quelque chose à écrire, à photographier ou à filmer. Et cela aurait continué à être captivant.
  Trop court nous disons...

Jean et Patrice

Hommage de Sybille

Soleil des tropiques qui m'a bronzé la peau.
Plages aux sables fins qui m'ont offert leurs coquillages.
Fonds marins qui m'ont ébloui de leur faune et de leur flore.
Cocotiers de mon jardin qui m'ont abrité de leur ombre.
Rivières des Gorges qui m'ont ravi de leur eau.
Randonneurs du mardi qui m'ont donné leur amitié.
Ile arc-en ciel jamais je ne t'oublierai...

Sybille s'est mise dans ma peau ☺  

mercredi 31 août 2011

Ce n'est qu'un au revoir...

   Et voilà, aujourd'hui c'est mon dernier blog, je "ferm boutik". Après 3 ans le moment est arrivé, je suis dans l'avion, je vole vers mon futur et je rêve, non je repense à ce rêve devenu réalité.
    Il y a 3 semaines j'ai emmené Pascal sur l'un des classique de balade : Le Parc national de Rivière Noire. Montée par le fil et arrêt aux chauves-souris. Tout au long j'ai eu des flash backs de balades passées. Un peu comme dans Koh Lanta quand les 4 derniers font un parcours en découvrant tout au long, les noms de leurs compagnons d'aventure. Là nous étions 2 finalistes... et pour tous vous dire 2 gagnants.
Nous avons aussi vu une pierre en forme d'Afrique : " Bonne chance Mickou, on pense fort à toi"
Ce n'est pas du créole, mais cela aurait pu et ce sera mon dernier mot :
  "Pas peué, pas peué"... 

lundi 29 août 2011

Veni, Vedi ... Ami


   Je me suis fait des amis
   Sur ça c'est pour la vie.
En novembre 08 je suis arrivée
Et Maurice j'ai découvert en été.
Plages et cocotiers, 
Ce n'était pas assez.
Un beau matin de janvier
J'avais rendez-vous avec l'amitié.
Au fil de 80 et quelques balades
Et autant de rigolades,
De plages en chassés,
Du parc national aux sommets,
On a tout bravé.
Chaleur et quelques bonnes radées
Glissades et dures montées
Daguet, gros cerf, biches ou gazelle,
Quelle ardeur! Maurice que tu es belle!
Des petits poissons du lagon,
A la plongée plus profond,
Du golf à la marche avec les lions
Vraiment tout est bon.
Et moi je me suis fait des amis,
Sur, ça c'est pour la vie!

samedi 27 août 2011

jeudi 25 août 2011

Cerfs moi la pince!

Un chassé pas chassé!
  Pour ma dernière balade à Baie du Cap, les cerfs avaient du se passer le mot car tout au long du parcours ils sont venus comme pour dire un au revoir. Bien sur on a l'habitude d'en voir mais de temps en temps, rarement de si près et jamais en telle quantité !
   Allez! Une petite dernière dans l'humour mauricien... bien malgré eux d'ailleurs. 2 photos prises le même jour en 2 endroits m'ont inspirée :
"Mais comment j'ai fait pour virer la voiture dans le caniveau en pleine ligne droite dans Bassin? 
Bon y a quelqu'un qui va me dire maintenant où elle est cette foutue banque à braquer?
Tuyau percé? ouais ben pas que sous ma voiture!!"

mardi 23 août 2011

3 cascades sur 7

   Retour à Maurice, et retour aux marches du mardi. 
   Une balade que je ne ferai probablement pas est Piton du Milieu, car il y a trop d'impondérables se mettant en travers de notre chemin, du genre "mettre la main" sur celui qui nous laissera passer par son chassé, sur le guide, mal de dos de notre principale élément pour cette sortie ou le plus gênant, avoir une bonne météo les jours précédent, car en terrain mouillé mieux vaut s'abstenir. Il nous faut trouver d'autres nouveautés!
   Fin juillet, nous sommes donc partis par la carrière de Médine pour descendre sur la côte et remonter en direction d'Albion. Il n'y a pas de chemin à proprement parlé, que des sentiers de pêcheurs et encore pas franchement praticables par endroit. Etant proche de la carrière, toute la végétation alentour est couverte d'une fine poussière (haut gauche). La côte dans cette zone est constituée de "sable" noir (2ème gauche) mais difficile d'accès. Après moult essais et hésitations, nous avons rejoint les champs de canne (milieu). Pas notre préféré, mais au moins on ne se griffe pas aux ronces et la voie est large ce qui permet la papotte en groupe! 
    Comme tristement dans bien trop d'endroit sur l'île, il y a des décharges sauvages. Considérant qu'il y a des ramassages fréquents des éboueurs, cela m'étonne toujours devant le fait que des gens vont prendre leur véhicule pour aller déposer leur remblai loin de chez eux. Il y a un boulot phénoménal si l'on voulait éduquer les habitants sur le "ne pas jeter dans la nature". Je crains que le mal soit trop profond et que rien n'évolue jamais malheureusement. Dommage, c'est une si magnifique île sinon!
   Marc nous a fait marré quand il s'est "agenouillé/excusé" pour cette drôle de marche. Allez, on en trouvera une mieux structurée la prochaine fois. 
    Le 9 août, c'est aux 7 cascades que nous sommes allés. 2 départs possible, par le bas au niveau de la centrale hydroélectrique (haut droite) mais avec demande d'autorisation de passage en terrain privé ou par Henrietta sur le plateau avec descente pour rejoindre la centrale. Partir d'en-haut, donne une plus longue balade et surtout un superbe point de vue sur la vallée jusqu'à l'océan (bas gauche) et sur l'enfilade de cascades (Milieu, planche photo ci-dessous). On suit pour ainsi dire le lit de la rivière (bas droite) ce qui n'est pas une mince affaire quand il a plu de bonnes quantités la veille ... alors que Tamarin était resté sec!
   Ne partez pas seuls et sans téléphone portable, le chemin n'est pas évident et s'il se met à pleuvoir peut devenir inaccessible. Il y a quelques semaines, une famille française accompagnée d'un guide s'est retrouvée perdue et à du attendre jusque tard dans la soirée (21h) que les secours leur remette la main dessus! 
    Pour nous, et bien ce fut la balade hécatombe, car au fur et à mesure que l'on avançait, comme le petit Poucet on semait ... quelques personnes. A commencé tout au début par celui qui craignait le vertige, puis celui qui avait oublié son bâton de marche et se retrouvait en difficulté dans la gadoue patinette en pleine pente, puis celle qui craignait ... à juste titre soyons objectif, de glisser sur/entre les roches. Cela faisait déjà 5 abandons avant d'avoir rejoint la 1ère cascade!!! Nous en avons encore laissé 4 sur le bord du chemin pour l'escalade d'accès aux cascades 2 et 3. Je dois reconnaître que certaines parties étaient très délicates et mieux vaut sagement s'abstenir quand on n'est pas sur dans ce genre de terrain. D'un autre côté, plus on montait et plus on était exposé au soleil et donc les roches aussi qui devenaient plus sèches et sures. C'est à 6 que nous avons fini le dernier morceau (haut droite).   
    Dommage c'est sur car le lieu est très beau et vaudrait le coup d'être découvert par plus de monde. Pour les passionnés, il est possible de remonter jusqu'en haut, mais alors il faut prendre son temps car 3h, notre moyenne de temps de marche, c'est trop juste. Pour des lieux si beaux, le pays pourrait faire un effort et développer des sentiers!  

   Vu les nombreux trous d'eau, il est agréable de ce baigner dans ces piscines naturelles. Attention cependant à la profondeur si vous voulez sauter ou plonger ⚠. Il y a déjà eu des morts dans cette zone!! 

lundi 22 août 2011

Art aborigène


   D'Australie j'aurai un magnifique souvenir que Célia m'a offert. C'est un artiste de Lockhart River Adrian King qui a réalisé cette peinture. Il habite cette communauté au nord-est, à 10h de route au nord de Cairns.
   Nous l'avons fait encadré par L'Ile aux Images (Doris Bossu Picat) qui fait un boulot fantastique. Je la recommande grandement pour tous vos encadrements. Elle est à Pointe aux Sables.

dimanche 21 août 2011

Skippy et ses "amis"

   Au Koala gardens, nous avons pu approcher d'assez près toutes sortes d'autres animaux. Les serpents et crocs à courte distance et avec protection de sécurité tout de même. En revanche nous pouvions entrer dans l'enclos des kangourous et wallabies. Pas de souci, ils sont herbivores... et si on ne les agacent pas ils ne viendront pas nous boxer... n'est pas?
  Voici maman Skippy et son Joey "in the pocket"! C'est fou de voir poindre une patte, 2 oreilles puis un museau et hop il re-rentre. Agrandissez la photo et vous verrez comme la poche est déformée tant Joey est déjà grand. De la nourriture est à disposition pour leur donner s'ils ont envie. Quand ils veulent être tranquille, un coin avec barrière leur préserve un intimité... dont beaucoup profitent d'ailleurs.
  Ce Macropus giganteus ou kangourou géant à une grosse capacité reproductrice. Une bonne année, maman Skippy peut élever un jeune à ses côté tout en ayant un autre dans sa poche plus un embryon en formation. Si de mauvaises conditions arrivent ou la place est toujours prise dans sa poche, alors, elle a la capacité de freiner ou stopper le développement de cet embryon.
Plus sur :  http://fr.wikipedia.org/wiki/Kangourou_géant
   Dans le même enclos se trouvaient des wallabies. De près ils ont beaucoup plus une tête de rat!
   Le wallaby des marais (Wallabia bicolor, bas gauche) est solitaire et ne s'associe jamais aux autres espèces. Il a d'ailleurs des dents, une structure de crâne et un compte de chromosomes différent des autres wallabies. Il fait 80 cm avec une queue d'environ 70cm et pèse entre 13 et 16 kg. Il vit dans les forêts humides d'eucalyptus et on le trouve sur tout l'est de l'Australie ainsi que les îles environnantes. Il se nourrit de fougères, buissons et arbustes qui lui donnent une odeur caractéristique.
   Un autre tout mimi, était le Padémélon à pattes rouges (milieu bas et droite, haut gauche) qui est un petit macropode de 2,5 à 7 kg max et mesure entre 38 et 58 cm plus une queue longue de 30 à 47 cm. Animal nocturne, il est solitaire et ne se regroupe que pour se nourrir. Il mange des feuilles, champignons ou de l'herbe. On le trouve dans le nord-est de l'Australie et la Nouvelle Guinée. C'est le seul padémélon à fréquenter les forêts humides.
   Un autre pépère tranquille faisait sa sieste : Le Wombat (vombatus ursinus, haut droite). Ce marsupial vit dans les forêts montagneuses d'Australie et sa poche sur le ventre s'ouvre par le bas pour éviter que la terre n'y entre! Il peut peser jusqu'à 40 kg et se nourrit de racines, feuilles et herbe. Comme le koala, sa nourriture est faible en énergie et il dort beaucoup.
    Serpent ou lézard ?
- Pas tous les lézards ont des pattes.
- Les serpent fixent, les lézards clignent
- Les serpents ont une langue fourchue, les lézards l'ont courte et charnue
- Les serpents n'ont pas de "trou d'oreille", les lézards ont une ouverture visible d'oreille.
    Le crocodylus johnstoni est un crocodile d'eau douce (rivière ou lac) qui peut mesurer jusqu'à 3,5m. Celui qui est sorti de l'eau (vidéo sur facebook) l'a fait ... laborieusement. Pourtant, s'il a besoin de rejoindre l'eau en urgence il est capable de lancer son corps en avant comme un cheval ... mais bien sur uniquement sur une courte distance. Il se nourrit de grenouilles, poissons crabes ou insectes.
   Le Physignathus lesueurii ou dragon d'eau australien est le lézard qui m'a le plus plus. Il vit dans le nord de Victoria, le Queensland, un peu dans le sud et le sud-est. Il mange des poissons, insectes ou fruits, est un excellent nageur et peut retenir sa respiration plus d'1/2h (2h selon un site) sous l'eau en réduisant son rythme cardiaque et éliminant le CO2 en excès par la peau.
    J'ai pris une photo de 4x4 à faire pâlir d'envie son homologue parisien qui ne connaît que le bitume. Ici, ils sont utilisés pour ce pour quoi ils ont été créés et se parent vite des couleurs locales! Le tuyau qui se trouve le long du capot et remonte jusqu'au toit, sert à l'évacuation de l'eau lors des traversées de rivières  plus profondes.
    Et voilà, après un tour rapide dans le charmant village de Kuranda, nous redescendons en utilisant cette fois le Skyrail... ou bulles Poma qui date de 1995! Vraiment un must à faire cette traversée de 7,5 km par les hauteurs sur la canopée, puis plongeant sur la vallée (milieu bas). Il y a 2 gares intermédiaires permettant de s'arrêter et faire un promenade. L'une nous a donné une magnifique vue sur les gorges et en face la ligne de chemin de fer avec la plate-forme d'arrêt point de vue. Nous sommes tombées pile poile quand le 1er train redescendait (2/j, haut droite)
    Quel merveilleux séjour, dans un pays si immense que l'on aura toujours de quoi rêver en découvrir d'autres parties ! ☆ ✭ ☆ ✭

vendredi 19 août 2011

Kuranda Koala !

   Avant de repartir, il nous restait une attraction touristique très populaire et appréciée que l'on a voulu expérimenter: La visite de Kuranda sur les hauteurs à 25 km au nord-ouest de Cairns.
   L'accès se fait par véhicule, par train et/ou remontée mécanique (et oui, les fameuses bulles Poma). Par voiture cela aurait été plus rapide, mais en fait notre objectif là-haut est unique donc ne nous prendra pas toute la journée. Du coup nous avons choisit la formule... montée par le chemin de fer.
  1882 fut une année catastrophique en inondations et voies bloquées et la ville d'Herberton souffrait de non approvisionnement en denrées et donc de famine. Suite à cela un grand projet de train reliant Cairns à Herberton via Atherton fut décidé. Après des années d'exploitation industrielle ce train est devenu une attraction touristique avec possibilité de le prendre dans la vallée à Cairns ou Freshwater station (station intermédiaire) et à Kuranda pour la descente. C'est un très bel itinéraire avec moults ponts et tunnels. Le trajet a pris environ 1h30 avec arrêt point de vue sur des gorges et cascades.
   Quand nous étions à Cape Tribulation, nous avons vu de joli fruits genres mures roses (bas droite). Ne connaissant pas nous n'avons même pas touché et grand bien nous en a pris car dans la forêt en redescendant de Kuranda, un garde forestier nous montrait une plante et nous expliquait que c'était la pire des plantes et qu'il ne fallait surtout pas la toucher, ni la frôler. Le contact avec ses feuilles et tiges provoque la cassure de petites ampoules de silice qui pénètrent dans la peau et provoquent une sensation de brûlure très douloureuse qui peut durer des jours, voir des mois! Comme Suzon m'avait appris que dans la nature il y a souvent l'antidote à une plante toxique qui se trouve proche, on a posé la question de comment font les bushmen. Tout d'abords ils connaissent et évite la plante, ensuite, ils prennent la racine et en font une espèce de pâte gluante qu'il appliquent sur la peau lésée pour essayer d'enlever ces "bouts de verre". Un autre moyen de soulager, est d'essayer "d'épiler" la zone à la cire.
   Pour l'autre petite anecdote, avant de partir, nous regardions le train arriver en gare, et la contrôleuse est passée le long de la voie, énergiquement, près de moi et m'a tant bousculée que mon appareil photo a volé en l'air et s'est lamentablement écrasé sur le béton. Le choc, la stupéfaction et la tristesse se sont mêlés. Elle ne s'était même pas retournée! Après plusieurs tentatives de réanimation, il a redémarré, mais j'avais une boule au ventre car c'est mon appareil de plongée que j'avais pris n'en ayant emmené qu'un en Australie et dont je me faisais une règle de ne m'en servir qu'avec le caisson vu que celui-ci est spécifique à l'appareil et qu'il coûte plus cher. Mon monde s'effondrait ☹ ; le but de notre visite à Kuranda était en jeopardy. Autant dire que j'aurai pu apprécier le voyage un peu mieux. Mais bon, de suite nous avons vu un responsable, écrit une lettre et dès le lendemain, jour de mon départ, la compagnie nous contactait. Avec milles excuses, ils ont payé un nouvel appareil photo dont Célia prend précieusement soin vu que j'étais déjà partie.
   Heureusement, en attendant le mien semble avoir résisté et on a pu partir pour notre safari photo et... réaliser un rêve cher à Célia : "Cuddle a koala"
   Dans le Queensland, il est possible de porter et câliner un koala et c'était Le but de notre expédition du jour. Alors, c'était comment ? et bien lourd, avec de bonnes petites griffes et une odeur de... oui un peu... mais surtout d'eucalyptus et c'est cela que nous retiendrons : un nounours toux doux et qui sent bon. Il a tout de même fallu que je déplace ma main gauche car elle faisait ses petites crottes! Oui d'ailleurs, Tam (pour faire court) était une koala. Cela faisait 2 mois qu'elle était là.
   Chaque animal n'a le droit de "travailler" de par la loi que 30 mn par jour, ce qui fait que le centre a toute une flopée de mimi-joli koalas et contrairement au zoo de Sydney, en choisit un qui est éveillé. Ce qui est un challenge quand on considère qu'ils dorment 20 h par jour.
   On a vraiment eu le temps d'en profiter, faire des photos sans être bousculées ce qui était chouette... et mon appareil a fonctionné ... Ouf! 
   A l'entrée, on vous tamponne la main, mais comme l'encre est partie au 1er lavage après avoir câliner le koala, nous sommes retournées en faire un autre sur le bras. En plus du calin, on a pu observer des koalas de tout près. Ils s'installent fesses coincées entre un fourche de branches et dorment, se grattent (haut gauche!!) ou mangent (milieu). Regardez celui qui mange, il a un peu les yeux de Yoda!
   Le koala a une nourriture exclusive de feuilles d'eucalyptus. Il lui en faut plusieurs sortes pour la variété du coup, le centre s'est aussi doté de sa propre forêt. 
   Les jeunes marsupiaux sont appelés des Joeys, qu'ils soient le diable de Tasmanie, un kangourou ou un koala. Quand Joey atteint les 6 mois, il change progressivement de nourriture, passant du lait maternel a des feuilles pré-digérées pour que son corps s'habitue à la toxicité de l'eucalyptus et développe une bactérie appropriée. Ceci étant, le processus de digestion est long et fatiguant, c'est pourquoi le koala a besoin de beaucoup dormir, et n'a pas beaucoup d'énergie à gaspiller autre que pour se nourrir.

mercredi 17 août 2011

Encore des Tribulations

  La forêt tropicale est surtout appelée ici "wet forest" et cela veut dire exactement cela : forêt mouillée. Effectivement nous sommes arrivées avec un temps gris, puis avons eu quelques bonnes radées, surtout le 2ème jour. Du coup nous avons cherché une activité en intérieur ... 
   ... et le "bat cave" (grotte aux chauve souris) semblait parfaitement convenir. A notre lodge la réceptionniste a juste oublié de nous dire qu'en fait de grotte nous serions dans une simple pièce de 16 m2. Un monsieur nous accueille fort gentiment et nous nous acquittons des $ 5 par personne pour voir... euh, mais quoi au fait? c'est où? Monsieur taille son quartier de pomme ce qui parait étrange considérant que la place était vide auparavant il aurait pu faire son repas plus tôt. Mais non, c'est pour nourrir Sunshine, La chauve-souris accrochée à un filet de pécheur dans le fond de la pièce et que je n'avais pas encore remarqué. "Tu crois qu'il y en a d'autres?" Célia a pigé plus vite que moi que ce serait tout; une brave chauve-souris et des panneaux informatifs datant d'Hérode sur les murs. Au moins on participe au programme de protection de ces flying foxes/ renards volants. Sunshine est là depuis 14 ans car sa mère était morte et elle encore un bébé avec un aile abîmée donc ne pouvant jamais voler ni vivre dans la nature. Elle s'est accrochée au bras de Célia qui l'a nourri... du quartier de pomme. Ces grosses chauve-souris, frugivores, comme les roussettes, naviguent la journée car elles n'ont pas de radar et ne peuvent utiliser l'écho location de nuit. Leur plus proche parent est le lémur de Madagascar! Qui l'eut cru!
  Notre prochaine tribulation, fut la promenade alentour avec explication 'papier/lecture' sur la végétation. La pluie trop intense, nous contraignant à rester à l'abri, Mr chauve-souris a gentiment prêté un parapluie. Vu l'intensité diluvienne, nous attendions tout de même une accalmie. Mr est sorti, a repris le parapluie, est allé jusqu'à sa voiture, a posé le parapluie sur le toit puis s'en est allé. "Euh, est-ce l'heure de partir? Ah non il y a d'autres "clients" dans la pièce. Ben il est où?" Quelques minutes plus tard il revient toujours parapluie sur le toit et tout gentiment nous rend le parapluie plus nous en donne un second. Nous ferons donc notre tour du propriétaire!
   Dans beaucoup d'endroit de foret ou mangrove, il y a des chemins de promenade surélevés en planche (bas gauche). Nous en avons parcouru pas mal et avons pris le temps d'apprécier la végétation, notamment ces palmes à feuilles ombrelles (haut gauche).
   Coluche avait dit : "Tous les champignons se mangent, certains une fois seulement !". Moi je n'irais pas manger ceux-ci mais j'ai trouvé leur motif joli (milieu bas).
   N'ayant pu faire notre grande sortie en haut d'une montagne (6-7 heures de marche) vu la météo, nous avons réservé une sortie découverte de nuit avec Mick un guide. Sans lui, sur que l'on serait passé à côté de quasi tout... en fait tout ... car nous ne serions jamais allées la nuit dans la forêt sombre seules. Le gars était extra et passionnant. Un vrai bushman!
   Nous avons vu des grenouilles, surtout les vertes arboricoles, un beau papillon de nuit, quelques oiseaux sur un fil, quantités d'araignées dont certaines avec 4 paires d'yeux, un oeuf/nid de termites et aussi les plus beaux des lézards (Hyrsilurus boydii - boyd's forest dragon)  dormant accrochés à la verticale aux troncs. Actif de jour il bouge assez peu bien que le mâle défende un territoire de quelques 1000 m2. On le trouve facilement le long d'un tronc, et s'il est gêné, il en fera le tour pour "pense-t'il" se cacher/camoufler. Il peut atteindre 60 cm et nous avons vu aussi bien un femelle, qu'un jeune (milieu haut) et un mâle (bas droite). Sa capacité à adapter sa température à l'air ambiant le rend moins vulnérable auprès des serpents qui utilisent leur "thermo senseur" pour repérer leurs proies. Il est endémique et ne se trouve que dans le Queensland, plus précisément entre le nord de Townsville et Cookstown ( un peu au-dessus de Cape Tribulation).
   Les plages sont immenses et désertiques et il faut toujours être prudent. L'été, de novembre à mai, la côte et les estuaires sont souvent infestés de méduses et il est fortement déconseillé d'y nager, surtout non protégé, vu que certaines sont mortelles. De partout il y a des panneaux (bas droite) et des tubes contenant une bouteille de vinaigre en cas de brûlures. 
   Pour ajouter au plaisir, il faut être très prudent, encore plus près des estuaires, car il y a de nombreux crocodiles qui n'hésiteront pas à croquer de l'humain. Sympathique tout cela! On peut tout de même faire de grande balade... bien au milieu... à terrain découvert ☺
   Un autre des aléas de la vie dans ces forêts sont les chutes de pluie qui peuvent être si violentes qu'elles créent des inondations et torrents de rivières titounettes en temps normal. A nouveau des panneaux avertissent du danger de se faire embarquer près des ponts à risque (milieu bas). Mieux vaut s'abstenir de s'aventurer sur cette unique route en cas de "déluge" surtout avec notre petite voiture.
   Comme de partout nous avons eu droit à notre oiseau noir. Bien plus discret que nos mainates noirs et blancs il nous observait manger sur notre terrasse et a volontiers accepté un bout de chips (bas gauche).
   La nature est reine. La veille de notre départ nous avions vu un pauvre animal écrasé sur la route et le lendemain le nettoyeur était là, beau, majestueux (haut droite). Nous laissions la nature à ses habitants pour repartir vers le sud, la civilisation, la fin de nos "Tribulations du Cape".

dimanche 14 août 2011

Cape Tribulation

   Le pays est vaste et Célia m'a fait découvrir la forêt de Daintree qui représente 0,1% de la superficie du pays! 
    Nous avons longé la côte et vu plages après plages désertes. Notre finalité était Cape Tribulation à 110 km au nord de Cairns au milieu de cette forêt tropicale et pour cela nous avons traverser la rivière Daintree avec ce panneau que l'on rencontrera maintes fois aux abords des ruisseaux : ⚠ baignades interdites, attention aux crocodiles.
   Nous avions réservé au Cape Trib Beach House, une chambre dans un bungalow de 3 planqué au milieu de la végétation. A notre arrivée les 2 autres étaient occupées par une famille qui ... le monde est petit... ont reconnu Célia de la piscine où elle travaillait à Cairns.
   J'ai découvert d'où vient l'art aborigène en allant sur la plage. Ils mettent beaucoup de petits points dans leurs créations et là j'ai trouvé l'inspiration avec les "chefs d'oeuvres" réalisées par les petits crabes devant leur trou (milieu droite). Ils rejettent le sable en boulette réparties tout autour. J'y ai laissé mon souvenir éphémère!
   Ensuite pour la couleur il faut choisir des petits cailloux/galets tendres que l'on humidifie puis frotte sur une pierre pour obtenir une peinture "minérale"(milieu bas). Ne reste plus qu'a peindre (haut droite) et Célia a choisit de me faire une tortue (bas droite). C'est avec cela qu'ils se dessinent le corps quand ils font des fêtes traditionnelles ... ou "jouent" à l'aborigène typique dans les villes, comme à Sydney, pour récolter un peu d'argent.
"Le Casoar à casque (Casuarius casuarius) est un très gros oiseau d'un mètre soixante-dix de haut, pesant jusqu'à 70 kg, au plumage ressemblant à une chevelure, noir, rêche, avec un casque vert-brun qui surplombe la tête, un cou et une face bleue, une nuque verte avec deux caroncules rouges pendant sous le cou. Ses pattes sont grosses et puissantes, terminées par trois doigts; le doigt intérieur porte une griffe aussi dangereuse qu'un poignard. Mâle et femelle ont le même plumage, mais la femelle est plus grosse, avec un casque plus haut et des parties dénudées plus colorées. Les jeunes ont un plumage brun avec les parties dénudées plus pâles que les adultes.Son nom vient de son nom indonésien "casuari"." 
Plus gros membre de la famille des casoars, le casoar à casque se trouve dans les forêts tropicales humides des îles de Aru et Seram en Indonésie, en Nouvelle-Guinée et dans le nord-est de l'Australie. Il est très difficile à voir.
C'est un animal solitaire qui vit en couple uniquement pendant la saison des amours qui dure de juin à octobre. Le mâle construit un nid sur le sol dans lequel la femelle pond 4 œufs. Alors que la femelle s'en ira aussitôt après, éventuellement pour s'accoupler avec un autre mâle qu'elle choisira, le mâle va couver les œufs et élever les petits pendant une année au moins. Il est très dangereux à ce moment-là." : Wikipédia
   Le plus près que je me sois approché de cet oiseau est par ses crottes que l'on a vu lors de notre sortie de nuit (bas droite). Célia avait eu la chance d'en voir un dans un verger, car il adore les fruits, puis traversant la route, mais rares sont ceux qui le voient (en haut). Il est en voie d'extinction ce qui pose un gros problème car de nombreuses plantes dépendent de lui pour se reproduire. En ingérant, digérant puis rejetant les graines l'oiseau les rend fertiles. Sans ce processus, elles resteront stériles! Ceci est vrai notamment pour la grosse graine du podocarpus (prune violette milieu bas).
  Nous voulions voir des serpents et alors que nous mangions au restaurant, dans la cour en dessous un serpent d'arbre à traversé le jardin (haut gauche). On n'a pas pu le voir mais il a le ventre vert. Des araignées il y en avait plus que voulu et j'ai mieux aimé les papillons en nombre et de coloris différents mais en perpétuel mouvement. 
   Nous avons choisi de faire un marche en direction du nord car la carte nous indiquait un point d'eau sympa. Nous sommes bien arrivées dans le coin, mais n'avons pas osé nous enfoncer dans la forêt sur un semblant de chemin non balisé et ne saurons jamais si cela valait le coup. La perspective du croco au détour du chemin ne nous tentait pas. En revanche nous avons observé les voitures traverser la rivière (haut droite). C'est la route... ou devrais-je dire piste... la plus direct pour aller sur Cookstown; elle est praticable, à partir de cette zone, uniquement en 4x4. A chaque passage de rivière, le chauffeur descend et traverse en reconnaissance pour s'assurer qu'il n'y a pas trop d'eau ni trop de courant. Ceci est impératif!

jeudi 11 août 2011

Cairns - QLD S 16˚55' E 145˚46'

    Sydney ... fait. Plongée sur la grande barrière de corail ... fait. Allez, partons à la découverte de Cairns bourgade de quelques 100 000 habitants au nord-est dans le Queensland, à 346 km au nord de Townsville... et 800 km au sud de Cape York (1 des lieu où Célia a fait une expédition). Brisbane au sud ou Sydney se trouvent respectivement à 1707 et 2420 km. 
   Fondée en 1876 elle doit son nom au gouverneur fondateur de l'époque William Wellington Cairns. La ville a servi de centre économique pour les chercheurs d'or de l'Hodgkinson, mais a connu un déclin quand de nouvelles voies d'accès par Port Douglas furent développées. De nos jours la ville sert toujours de point de départ pour les produits de la région comme la canne ou les minerais, mais elle est surtout devenu un lieu touristique avec le développement des sorties sur la barrière de corail. Il y a un nombre incroyable de "backpackers" qui s'y arrêtent. De partout où l'on circule il y a des auberges, hôtels ou lieu de résidence à cet effet... courage, fuyons!!!  Pourquoi, ah oui je ne vous avais pas vraiment expliqué. J'ai testé la formule à Sydney et... et bien plus jamais c'est tout. C'est bon pour les petits jeunes tout frais émoulus, pas pour moi. Tout de même, cela restera un souvenir dont on rigolera!
   Revenons à la ville. Avant l'arrivée des colons européens, la région était occupée par les Irukandji, descendant de peuples aborigènes (arrivées sur le continent il y a environ 40 000 ans). C'était une région de mangroves et marécages et elle a été comblée par les roches de collines voisines, des boues séchées, des déchets de scieries de la région et des matériaux évacués pour construire la voie de chemin de fer reliant Herberton à Atherton. Le port fut crée en 1906 pour exporter les production locales.
   La ville est plate donc il est facile de naviguer en vélo ou à pied. Les rues sont comme j'aime à angles droits et on loge sur Martyn street, à 15 mn d'un centre commercial et 20 mn du front de mer. 
    Sacré front de mer avec ses 2,5 km de piétonnier et piste cyclable! Un régal pour s'y balader ou y faire des activités. Il y a un climat tropical et chaud avec en été (nov-mars) une saison de mousson et en hiver des températures douces. J'ai été surprise de découvrir des barbecue en accès libre répartis sur la longueur avec des noms d'oiseaux pour que les personnes puissent ce donner rendez-vous au héron ou à l'aigrette. Il suffit d'amener son casse-croûte car il y a la bouteille de gaz et même un point d'eau. Le soir le coin est très populaire et il semble que nombre mamans organisent les anniversaires de leur enfants en plein air. Normal quand on voit le nombre d'aires de jeu en libre accès. Des tout-petits au plus grands il y a des aires jeux, des aires aquatiques (jeux d'eau avec jets et bassins (milieu bas) ou une immense piscine (haut gauche) faisant face à la mer équipée de cabines pour se changer), un skate parc où se côtoient le post-ado avec sa planche de skate et le môme de 5 ans avec sa patinette.
  Et nous, et bien on s'est baladé et aussi amusé sur les appareils de gym répartis en plusieurs stations (haut droite).   
  C'est chouette de voir tous ces animaux différents dont on n'a pas l'habitude en pleine ville. Ceux-ci restent tout de même à distance raisonnable... Il vaut mieux car il y a des canaux et parmi les animaux il en est que l'on préfère ne pas avoir dans son jardin comme il y a peu. Un crocodile d'eau douce était sorti de son canal pour explorer les rues environnantes, et ce à quelques bloc seulement d'où loge Célia. Cela fait la une des journaux à Sydney, mais ici, c'est assez commun pour ne plus être étonné, juste être prudent et appeler les services appropriés. 
    J'ai découvert une nouvelle activité appelé le pole. Nous on a l'image des filles dans des bars le soir, mais ici c'est très populaire et pratiqué comme un sport. Ils font des spectacles, mais aussi des compétitions. Je me suis bien amusée à essayer de grimper, croiser mes pieds, serrer mes cuisses pour coincer la barre et me lâcher en arrière. Célia y arrivait bien et la 1ère impression est que l'on va glisser, mais en fait ça tient bien. Tout ceci au pris de quelques bleus tout de même quand on se lance pour tourner et que l'on claque un talon sur l'autre jambe :) J'ai adoré!
   A 10 mn à peine, en voiture, du centre ville direction Trinity beach, nous sommes allées à la recherche des wallabies. Certains les considèrent comme des pestes et les apprécient peu ou pas, mais dans l'ensemble ils font leur vie tranquille. Chez nous le long des routes il y des champs de vaches, et bien là c'était un champs de wallabies. La différence est qu'ils ne sont pas parqués mais sauvage. Ils arrivent des collines environnantes et doivent traverser la route ... à un fort coût pour leurs vies vue que c'est une voie express... pour venir pâturer dans ce beau champs. Cela aussi était magique!
   Comme nous sommes en territoire de forêts tropicales, il y a du bambou à foison le long des chemins. Entre eux qui sont géants, et les autres arbres encore plus géants, on se sent tout petit.
   Dans le jardin Publique/botanique se trouve un lieu appelé le Tank qui veut dire réservoir. A l'origine, lors de la 2ème guerre mondiale, la Royale Navy australienne a fait construire 3 réservoirs cachés parmi la végétation dense de la forêt tropicale. Une canalisation amenait le fuel vers la jetée de Trinity. 
   A l'abandon de nombreuses années, le council a racheté le terrain qui fait parti aujourd'hui du jardin botanique de 38 hectares, pour développer des lieux de cultures que ce soit expositions, rencontres ou spectacles. Aujourd'hui l'endroit est très populaire. Nous sommes allés voir le "théâtre" (haut gauche et milieu bas) et dans celui d'à côté une exposition (milieu haut et bas gauche).

lundi 8 août 2011

Des coraux à gogo.

  Je raconte beaucoup, alors là je laisse parler les images.
  La grande barrière de corail n'est pas extrêmement colorée, mais très diversifiées. Nous n'avons qu'une grosse gorgone comme cela mais elle était vraiment belle (avec Célia en arrière plan).
  Les elenphantotus de blue bay ici sont plutôt verts (haut droite).
  La variété est infinie.

   Là j'ai regroupé les gorgones et autre coraux mous du genre. Des forêts sous l'eau! 

  Pour les anecdotes, j'ai oublié de mentionner qu'il faut prendre soin de soi et être à l'écoute de son corps: 
       - Si vous boitez et que vous êtes en tatanes, n'accusez pas l'ampoule au talon faite par la palme.
       - Si vous basculez/tombez, n'accusez pas de suite le poids de l'équipement et des bouteilles.
  Peut-être est-ce la fatigue ? 3 jours/2 nuits mémorables, 11 plongées avec toutes ces marches à descendre puis remonter en sortant de l'eau ont pu diminuer la résistance. D'ailleurs c'est sûrement le cas car le mercredi en plus d'une ampoule récalcitrante à soigner après tous ces bains d'eau de mer je boitais beaucoup et le jeudi soir ma cheville était toute gonflée et je ne pouvais plus marcher. Heureusement 2 jours de repos ont suffit à apaiser ces douleurs et diminuer le gonflement. On est pris dans l'ambiance, on suit joyeusement le flot et l'on en oublie de s'écouter. Incident mineur pour plaisir majeur !
   La prochaine fois c'est avec toi mon mam, j'y compte!

samedi 6 août 2011

Pas de baleines, pas de baleines...

      Nous étions bien dans la saison des passages de baleine mais pena Minky sur notre passage. 
   En revanche, plusieurs fois nous avons pu voir de grands barracudas. Pas très sympa cette gueule en avant. Je ne les ai jamais observé faire autre chose que rien! Je suppose qu'ils doivent ouvrir la bouche de temps en temps et s'engouffrer quelques poissons, mais rien vu de cela, et en plus il y a plein d'autres poissons qui nagent aussi dans la même zone donc je me demande qui ils "croquent" car les nageurs autour d'eux n'ont pas l'air affolés.
   Parmi les requins vu, point de requin-baleine, plus gros poisson au monde, que l'on peut potentiellement voir, mais 1 assez gros de loin et plusieurs fois des requins pointes blanches ou requin corail. Observez l'extrémité de ses nageoires cela le rend facile à reconnaître. Trianodon obesus n'excède pas les 1,60 m et est courant dans ces eaux entre 3 et 40 m. On l'a aussi observé sur le fond se reposant ce qu'il est le seul à pouvoir faire car les autres espèces pour respirer on besoin du mouvement et ne peuvent rester statiques.
   Lors de la 3 ème plongée nous étions nous 3 les filles et avons pu observer un grand moment un de ces requins. Je savais qu'il y avait des petits labres nettoyeurs qui suivent souvent les poissons, mais là il y avait aussi 2 gros poissons qui le suivaient. Il tournait autour d'un gros corail et on s'est posté pas loin pour le regarder, prendre des photos et même filmer. Il a fait 3 ou 4 tours tranquillou puis ... tadadadadadadada (mettez-y l'intonation!) ... a changé de direction (vidéo sur facebook) et s'est orienté vers nous. Alors là on a le coeur qui accélère un peu tout de même  surtout quand il passe en arrière hors du champs de vision. En fait monsieur... ou madame d'ailleurs... faisait probablement son repérage d'intrus et à très vite repris son cheminement autour du massif corallien suivi de ses 2 acolytes poissons.... et nous, on l'a laissé heureuse de notre découverte. C'est un timide qui est inoffensif pour les plongeurs et il se nourrit de petits crustacés, poissons et poulpes.
   Chris nous avait aussi expliqué qu'il y avait des "stations de nettoyage" pour poissons. En entendre parler est une chose et l'on imagine mal, mais le voir c'est tout simplement bluffant. Pour ceux qui ont déjà vu les vaches attendre dans le champs leur tour à la "station de traite" et bien c'est un peu pareil. Il y avait un poisson perroquet immobile avec un labre nettoyeur autour de lui et quelques instant plus tard, ce 1er est parti et un autre perroquet qui était tout à coté s'est "garé" et a laissé le labre nettoyeur s'activer autour de lui avant lui aussi de reprendre sa route. C'était trop rigolo!

jeudi 4 août 2011

♪ ♫ Des tous petits et des géants ♬ ♪

   Avec toutes ces plongées, c'est sur on fait de belles rencontres, et encore une fois que du bonheur toutes ces couleurs et variétés. 
    J'agrandis mes découvertes dans toutes les familles que ce soit Papillon, Labre, Ange ou Baliste. Je n'en reviens pas qu'un poisson puisse se parer de telles 'tuniques'. Regardez moi ce labre arlequin (h en anglais!) qui combine rayures et dégradés de couleurs.
  Trouver ce que c'est n'est pas évident s'ils font parti de ceux qui changent de couleurs ou dessins lors de leur croissance. Il y a une grande quantité de papillons et j'avais du mal à identifier celui de gauche (bas). Finalement c'est un juvénile... en transformation... et adulte il sera avec des rayures intercalées de lignes pointillées. Il s'appelle papillon coucher de soleil (chaetodon pelewensis 12cm). Ulieta s'appelle aussi à faucille ou à selle selon les références (internet, livres) trouvées. J'aime bien les balistes et ce petitout (vermiculé - Pseudobalistes fucus) était mignon, Mignon, oui mais il devient facilement agressif en grandissant donc attention.
  Les poissons ange rencontrés jusqu'à présent étaient de bonne taille (20 cm et plus), mais celui-ci bicolore ne dépasse pas les 15 cm. De plus je me fis à la forme et dans ce cas j'ai pas mal cherché car je ne savais dans quelle catégorie le mettre.
  Poisson lapin? rigolo comme nom n'est-ce pas! Ce nom lui vient de la forme de sa bouche, ses yeux larges et sa timidité. Siganus doliatus ou lapin à stries jaunes (photo) ne mange pas de carottes bien sur, mais il est tout de même herbivore.
  Le brème (Scolopsis bilinéatus 23 cm) à côté fait un peu pale figure!
  Le nigropunctatus avait du jaune ce que je n'avais jamais vu chez nous. Très joli! Je ne sais pourquoi cela m'a rappelé les sucettes chupa chups au lait et caramel qui avaient ces couleurs ☺☺. J'aurai bien aimé voir le ballon étoilé se gonfler car j'ai vu des photos et il gonfle son ventre ce qui distant la peau et donc les dessins du corps (arothron stellatus 50 cm). Bien sur le faire gonfler veut dire le stresser alors nous n'avons pas fait.
  Regardez le bec du perroquet, costaud non? Pour gratouiller les coraux durs il faut bien tout cela. Le poisson feuille était bien planqué, pas comme le mérou (Plectropomus laevis 110cm) qui semblait regarder le requin faire ses tours de corail (vidéo sur facebook).
 Voici 2 bébés qui ne ressembleront plus du tout à cela une fois adulte. Bébé Gaterin (Plecthorhincus chaetodonoides - sweetlips, 72cm) se baladait loin de maman.. ou papa (bas gauche). Le Vivaneau (Macolor niger - snapper, 66cm haut droite),est lui aussi bien plus joli juvénile.
   Je n'ai vu qu'un seul scorpion (ptérois antennata bas droite) et ce poisson (milieu bas) que je n'ai pas su classer mais dont j'ai aimé ses couleurs argentées.
   Lors de la plongée de 6h30, nous avons trouvé un regroupement de poissons perroquet énormes. Le soir ils se regroupent pour dormir et bientôt vont se séparer pour vaquer seuls à leur occupations. C'est la plus grosse sorte de perroquet pouvant atteindre 1,30 m et peser jusqu'à 46 kg. Impressionnant cette taille et ces becs ouverts laissant voir la mâchoire. Ils se nourrissent d'algues et de coraux vivants. La bosse ne se développe qu'à l'âge adulte et ils s'en serve pour gratter les coraux pour se nourrir.
   L'autre "monstre" vu se tenant sous notre bateau le dernier jour fut le fameux labre napoléon. Vous vous rappelez, un des seuls à manger les "vilaines" étoiles de mer couronne d'épine. Cette espèce de grande taille peut atteindre 2,3 m et peser 200 kg. Je ne sais combien faisait "notre" monstre mais sur la photo de droite on peut y voir juste derrière un plongeur tout petit bien que pas si loin que cela! Il vit au moins 30 ans mais n'atteint sa maturité sexuelle que vers 5-7 ans. Habituellement il mange des mollusques, échinodermes (oursins, étoiles de mer) et crustacés, mais celui-ci a du comprendre que à chaque venue du bateau quelques restent de nourriture seraient jetés par dessus bord.
   C'est très impressionnant de se retrouver face à de tels géants!

mercredi 3 août 2011

P..... que ça fait mal!

Le ciel a pleuré
Toute la journée
Et mon coeur est noyé
Mes joues inondées.
On part toujours trop tôt,
Pour aller là-haut
Mais là vraiment Alain, 
Ce n'est pas malin!
Dis, mon cousin
J'espère que là-bas tu es bien.
Plus de souffrances aujourd'hui, 
Mais cruelle est la vie.
C'est super hard ...
Repose en paix à Fontgillarde.
Et toi François,
Tu me laisses sans voix.
Bien sur tout à une fin,
Mais comme je suis chagrin.
Pendant tant d'années,
tu m'as guidée,
Soutenue, conseillée,
Tu vas me manquer.
Je t'ai tant aimé
Tu étais un pilier.
Tranquillement tu t'es en allé
Vers cette nouvelle contrée.
Nous prendrons soin de Mathé
Dans nos vies elle restera
Autant que dans nos coeur tu seras.

lundi 1 août 2011

Un Clown la Nuit, Vole-t'il?

   Je plonge, je me douche, je me change, je mange. Je plonge, je me douche, je me change, je mange. Je plonge, je me douche, je me change, je mange... etc... Voici le quotidien du plongeur "en mission". Et oui, on a eu l'impression de ne faire que cela, ce qui est exact au final, mais il n'y a pas d'autres alternatives car pour plonger il faut être en forme et quoi de mieux pour de se requinquer que de bons petits plats!
   L'équipe sur le bateau semblait ne jamais s'arrêter (hormis la nuit s'entend). Le premier jour au petit déjeuner, la cuisinière avait sur son comptoir 2 beaux potirons et l'on a apprécié ces 3 jours durant, non seulement sa divine soupe de potiron à la crème mais aussi d'autres produits frais (salades, légumes, fruits, viande). Alors là, nous avons été agréablement surprises de manger aussi bien et varié.  Les gâteaux de l'après-midi ne faisaient pas long feu!  
   De plus, tout le personnel mettait la main à la pâte et donnait un coup de main tant au ménage qu'à la vaisselle. Chapeau!
  Et nous pendant ce temps-là, on plonge, on se douche, on se... ok vous avez compris. Quel plaisir c'est sur, mais aussi parfois on se demandait comment on allait bien pouvoir trouver l'énergie pour la plongée suivante. Quand le vent souffle, que la combinaison est mouillée de la plongée faite 2 heures auparavant, qu'il fait moyen beau même plutôt gris, si on y pense c'est un peu dingue d'y retourner, mais tout le monde est dans le même bateau, l'ambiance est joyeuse et l'on oublie les petits négatifs d'autant plus vite qu'une fois dans l'eau c'est le bonheur tout simplement. Cette sensation d'apesanteur, de liberté et oui même harnachées de notre matériel si lourd en surface, ce calme avec pour seul bruit notre respiration, on est dans un autre monde où le temps semble s'arrêter... enfin par trop car il faut toujours garder un oeil sur son ordinateur. 
   Communiquer sous-l'eau est parfois cocasse. Notamment lors de notre 1ère plongée quand après toutes les instructions et directions nous savions que l'instructeur était là mais finalement au bout de la corde semblait avoir disparu et c'e´tait en fait mit en retrait et nous observait. Chacun de nous regardions autour à se demander ce qu'il se passait, s'il fallait s'orienter par nous même. Quelques minutes rigolotes de mouvements gesticulations, puis le compas à pris le dessus et nous étions en route. Je dois dire que sur ce coup là, les gars étaient discrets et nous ont bien laissées nous les 3 nanas prendre la décision. De beaux souvenirs, c'est sur!
   Les clowns dorment certainement la nuit et ne volent pas, mais ils sont en nombre et d'une grande variété. De petits dans de grandes anémones autant qu'un gros ( Amphiprion melanopus-milieu droite)  dans une riquiqui. Il n'y a pas que Némo au monde des clowns bien qu'il soit probablement le plus joli de la catégorie (bas gauche - Amphiprion percula 11 cm). J'ai découvert (et coché dans mon livre) les Amphiprion : chrysopterus (16cm haut droite), akindynos (12 cm haut gauche) et perideraion (10cm bas droite). Toujours en mouvement, se planquant dans ou derrière l'anémone mais aussi curieux  en se positionnant de face, il n'est pas si évident que cela de faire la photo voulue!
   L'avantage en mini groupe de 2 ou 3 est que l'on peut se poster plus longtemps si l'on veut sur un endroit. D'un autre côté dès que l'on expire, c'est un petit recul en arrière pour l'acclimatation car les poissons fuient ce bruit et ces bulles. Retenir sa respiration serait dangereux alors on ne s'y amuse pas, même si l'on s'aperçoit de temps en temps qu'on le fait naturellement sur quelques secondes. Surtout toujours respirer est une des règles de survie de la plongée.
   Plus d'info sur Némo et ses copains ? :  http://fr.wikipedia.org/wiki/Poisson_clown
  "La nuit s'est génial tu verras, c'est beau, bluffant". C'est un peu le langage que j'ai toujours entendu, mais moi la nuit et bien cela me flippe. Entrer dans cette eau sombre où l'on n'y voit que dalle, c'est angoissant.
   Le 1er soir, la pression monte au fur et à mesure que l'heure tourne. Je suis à mon poste de "survie" sur le pont supérieur et j'essaie de ne pas y penser, mais le jour tombe et la nuit est là, une larme coule sur ma joue. "j'y arriverai, je le ferai... Si cela ne va pas, ne fais pas... Quoi, moi abandonner, ça va pas non! Je chiallerai, mais j'irai." L'envie sera plus forte que la peur de cette immensité sombre, je sèche mes 3 larmes et hop je rejoins les autres prête à affronter un 'démon'.
  Conclusion, pas un immense plaisir ça c'est sur et en plus je n'ai pas eu l'impression de voir grand chose à commencer par Célia (haut gauche). L'eau étant relativement trouble le faisceau de notre lampe éclairait les particules et cela 'brouille' la vision. Le perroquet que j'avais tant envie de découvrir dormant dans sa bulle était planqué dans un recoin (milieu droite), la tortue et le requin au sol dormaient et la seule chose d'intérêt ... pour moi qui aime découvrir du nouveau... fut ce ver plat jaune et noir. Piètre "récolte" pour 2 plongées je trouve. Je n'ai pris au total que 6 photos et me concentrai sur voir, trouver quelque chose.
   Amis amateurs de plongées de nuit, ne vous m'éprenez pas, je ne dis pas que c'est pas chouette car j'ai vu des tas de photos fabuleuses, mais pour moi, ces 2 soirs d'eau "particulées" n'auront pas été ce que j'ai préféré.
   Emanuele, emmènes-nous au nord comme tu dis et fais nous découvrir les danseuses espagnoles de Maurice.
   Qui vole... ou donne le sentiment de voler? et bien je dirais Mme la Tortue verte de son petit nom Chelidonia mydas et nous aussi essayons de voler à ses côté (India et Célia en haut gauche, Sylvie milieu gauche). Sympa les tortues rencontrées, elle ne se sauvaient pas vite et si avait à se gratter la carapace aux coraux (bas gauche), le faisait sans s'occuper de nous observatrices.
Plus d'info passionnantes :  http://fr.wikipedia.org/wiki/Tortue_marine
                                           http://fr.wikipedia.org/wiki/Tortue_verte
   Le 2ème spécimen "volant" est la raie. C'est incroyable comme c'est joli à observer ce mouvement fluide pour se mouvoir. Nous avons vu l'espèce taeniura lymma qui est une raie pastenague à points bleus. Dans la passe St Jacques (Mu) celles que l'on voit sont très noires, mais celles-ci étaient claires avec normalement cette longue queue munie d'un dard venimeux (bas droite). L'une d'elle cependant (milieu bas) était comme un lézard ayant perdu sa queue. Repoussera-t'elle? Y a t'il encore le dard à la base ?  Peut-elle survivre longtemps comme cela ? sont de nombreuses questions dont je n'ai pas de réponses.
Plus d'info : http://fr.wikipedia.org/wiki/Raie_pastenague_à_points_bleus

vendredi 29 juillet 2011

Une barrière colorée

   Chaque coin apporte ses nouveautés et moi fan de nudibranche, je me suis extasiée devant ces drôles de petites choses qui semblaient gonflées.

  J'avais déjà vu des ascidies à Maurice comme le polyclinidae, petites choses assez colorées, mais rien de similaire à cela. Majestueux!
   Dans la famille des tuniciers, il y a les ascidies qui ne sont pas des algues, mais des animaux marins mixture de vertébrés et invertébrés. Le corps des polycarpa aurata est en forme d'outre avec 2 siphons et l'étrangeté est que la paroi est constituée d'une "tunique cellulosique". C'est le seul animal partiellement constitué de cellulose, molécule qui caractérise les plantes. Il vit seul ou en groupe et à l'état adulte se fixe aux coraux. C'est un excellent filtre à bactéries (95%) et phytoplanctons avec des centaines de litres d'eau "traitées" par jour. Il semble respirer en se gonflant et dégonflant.

  J'ai vu quelques concombres assez gros et quelques beaux vers tubulaires, mais je recherchais aussi les nudibranche et vers plats. J'en ai vu finalement très peu, mais ils ont toujours des couleurs surprenantes.
   Nous avons vu des bivalves en quantité, dont l'huîtres à épines (spondylus varians) et la toute petite St Jacques (Pedum spondyloideum) d'un bleu lumineux.
  Ceux qui m'ont bluffé sont les bénitiers tant par leur taille géante que par les couleurs extraordinaires. Ils vivent dans l'indo-pacifique en eau peu profonde pour pouvoir profiter de la luminosité.
    Je n'en reviens pas de la diversité des motifs et coloris.
    Les bénitiers se nourrissent des algues qui vivent en symbiose avec eux. Le jour ils s'ouvrent pour permettre au soleil d'atteindre ces algues pour qu'elle puissent faire leur photosynthèse.
    Je n'irai pas y mettre mon doigt bien sur, mais contrairement à une idée reçue, sa fermeture est relativement lente donc, aucun risque de rester coincée... Ne jouez pas avec le feu tout de même! Le principe n'est-t'il pas on regarde avec ses yeux?

mardi 26 juillet 2011

Une barrière de tombée

 Venir à Cairns et ne pas plonger quand on est plongeur serai dommage. Célia avait étudié "l'affaire" et les comptes ont été vite faits. 1 plongée $ 200 et 3 jours/2 nuits avec 11 plongées $ 650, nous avons opté pour la sortie sur 3 jours avec la compagnie Prodive qui nous avait été recommandée.
   Le bateau était très chouette et ayant vu qu'il y avait des cabines avec fenêtres, nous avons réservé ainsi. Pour le claustrophobe c'est mieux c'est sur mais en revanche elles se situent plus haut (milieu ou comme pour nous en haut) donc le tangage est accentué ce qui n'est pas un facteur à négliger.
   Nous sommes partis le dimanche avec ramassage près de chez nous à 6h30. Le temps n'était pas extra et on a quelque peu souffert durant la traversée du lagon qui a duré 3 heures (60 km !!!) pour rejoindre notre 1er point d'ancrage. Il est impératif d'emmener des cachets et que les autres en prennent car ce n'est pas drôle de se faire "tapisser" par certains dès le départ. Heureusement ce n'était pas mon cas et j'ai bravement affronté le tangage sur le pont supérieur en me fixant sur l'horizon et en chantant. Merci Gun, il me reste encore pas mal de souvenir de vos chansons et tout mon répertoire y est passé! La chanson française a été aussi à l'honneur.
   C'est quand même dur dur 3 jours de bateau et la nuit n'est pas vraiment plus douce, surtout quand le mauvais temps fait des siennes et les vagues nous frappent. C'était tangage dans les hauteurs contre fouettage des flanc du bateau pour les gens en "cale". Heureusement, les pluies ont surtout été de nuit et l'on a pu passer nos journées au sec... ou presque.
  En fait imaginez 11 plongées en 3 jours. Cela voulait dire que l'on avait 4 plongées le dimanche et lundi et 3 le mardi car il fallait rentrer ensuite. Je n'avais pas trop réaliser et croyais que les gens en faisaient 8 ou 9 ce qui était pour moi un exploit considérant que chaque fois que l'on plonge à Maurice, on est bon pour la sieste dans l'après-midi.
   On ne m'avait pas dit que j'affronterais autant "d'épreuves"!
   Après le petit déjeuner d'accueil fut le 1er briefing, et c'est là que tout à commencé : "Pour la 1ère plongée, les open vous aurez un instructeur" "Stop, on me la refait celle-là s.v.p.""un instructeur sera avec vous pour la 1ère plongée". "Non ok, j'avais compris, après 17 ans de pays anglo-saxons tout de même. Non c'est le décodage qu'il me faut. Cela veut-t'il dire qu'après nous n'avons plus d'instructeur?" Oops les regards se tournent vers moi. Quelle question incongrue venant d'une open water (qualifiée au 2ème niveau le plus haut) comme 4 autres et qui plus est avec 51 plongées dans la poche quand personnes d'autres n'en a plus de 22. D'une toute petite voix audible de Célia "Oui, mais moi je n'ai jamais plongée sans instructeur". Elle me rassure et le visage du responsable des plongeur aussi. Glurp! Il faut combattre ses démons!
... et c'est la que je réalise la grandeur de trou béant qui s'ouvre pour m'emporter : "Mais pas la nuit tout de même. On n'ira pas seules?" La c'est un peu la panique intérieure. Et bien si ma cocotte, tu as signé, tu y es dans le grand bain, à toi de faire brave figure et de combattre démon numéro 2. Non, on me rassure, la première plongée de nuit se fera avec instructeur.
  Bon allez, on encaisse et c'est déjà le moment de se préparer pour la toute première sortie sur la barrière de corail. "Oui, mais tout de même... toutes seules?". Tous équipés nous voici les 5 open plus India (amie de Célia qui fait son open) et c'est parti mon kiki!
   Si je n'avais jamais eu l'occasion de me soucier de l'orientation, et bien là je peux vous dire quelle à tourner à fond la boussole et que l'on s'est plutôt bien débrouillées. A chaque fois nous descendions le long de la corde amarrée à des gros blocs de béton, puis orientation et choisir un repère avant de démarrer la balade. Fastoche quand on se trouve face à un gros champignon (haut droite) ou la balle de golf (avec Célia et à gauche). Cela ne ressemble pas trop à une balle de golf me direz-vous, non mais avant que votre chien ne mange ce magnifique ballon de foot et n'en fasse un tas informe de cuir vous l'appeliez ballon. Et bien là c'est la même chose. La semaine avant l'arrivée de Célia en Australie (fin janvier 2011) le cyclone Yasi a fait des ravages sur terre mais aussi sous l'eau et le corail était dans l'autre sens comme une balle de golf sur un tee.
   Moi j'ai trouvé très dur de choisir un repère, et surtout de le retrouver au retour. Je me suis plus fier à la quantité d'air dans la bouteille et au temps. Genre à 100 bar ou 30 mn on fait demi tour. Une barrière c'est simple car c'est en longueur donc pas de lézards de ce coté là. Barrière à épaule droite à l'aller donc la mettre à épaule gauche au retour ou l'inverse.
   Alors là je suis super fière, on s'est fait les 2 ème et 3 ème plongées comme des grandes nous 2 ou 3 filles! Parfois India devait étudier pour son cours et faire des plongés avec l'instructeur.  On s'est vite aperçues d'une chose cependant, c'est que bien que l'on est vu de belles choses, il valait mieux se raccrocher au binôme Chris (chef des instructeurs, irlandais)-India quand possible car avec on remarque beaucoup plus de choses que seules.