Maurice
Voici une carte situant Mondrain, zone de notre balade. Comme dirait Paulo: "ils n'ont pas mit le nord au nord!"... sur la feuille... Et là j'approuve totalement car c'est déroutant pour se situer et l'on est obligé de tourner la feuille.
Tout près de la maison (la mienne) il faut avoir le passe de Bassin pour accéder puisque cela se trouve au milieu de leur propriété. On avait une jolie vue sur la montagne des Remparts et des 3 Mamelles, de même que sur la Tourelle de Tamarin et au loin du Morne avec tout le lagon.
Mr D'Argent 84 ans (en chemise bleue) nous a guidé lors de notre promenade "martédicale". Nous étions à Le Mondrain qui est devenu une réserve naturelle qui recréait la flore endémique de Maurice.
Il était une fois Dr Wendy Strahm venu à Maurice avec le WWF pour participer à la sauvegarde des plantes typiques au pays, ce qui consistait et consiste toujours à retirer toute plante éxotique (pas propre à Maurice). Elle parti en 1993, mais resta Mr D'Argent retraité après 40 ans dans les forêts et qui l'avait rejoint en 1984 dans ce projet.
La Société Royale a trouvé cet Hibiscus Genevii espèce rare en voie totale de disparition. Elle demande donc au propriétaire , la Sté Sucrière de Médine, si elle peut protéger cette zone et donc avoir le terrain. En 1979 une zone de 5 hectares entre 500 et 530 m fut donc offerte à la Société Royale des Arts et des Sciences pour Rs 2 symboliques par an avec un bail de 30 ans renouvelable.
Je n'ai pas encore trouvé le nom scientifique mais cet arbre est un Bois Cyclone ou Bois de Rivière. Il ne fleuri qu'en une seule occasion. Durant un cyclone, il perd toutes ses feuilles mais résiste et ne meurt pas et après il "renaît" et se met à fleurir.
Nous avons vu le Bois Boeuf, Carotte, Queue de rat, de Natte, Balais, Pomme, Banane, Mort aux Rats... et voici le Bois Tambour appelé aussi par les locaux Pot de Chambre du à sa forme. Son fruit est assez étrange et "éclate" pour laisser échapper les graines pour se reproduire.
En conclusion, je comprends pourquoi les Hollandais avaient quitté l'île car dans cette forêt il n'y a rien de vraiment "nourrissant" et Maurice avant l'homme ne devait pas vraiment "nourrir son homme"! Il nous fallait regarder les goyaves de Chine de France (les jaunes) de derrière les grillages. Une fois la ballade fini et la barrière repassée nous avons foncé sur les goyaves pour manger et aussi mettre dans le sac. J'en ai fait un pot de confiture. Miam!
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