lundi 30 mars 2009

Une ballade peu ordinaire.

   Lundi les enfants ont accepté avec enthousiasme de se lever de bonne heure pour partir en ballade avec mon groupe de marcheurs.... Et quelle ballade... mémorable en tous points.
   Tout d'abords nous avons changé le jour car pour pouvoir aller dans la propriété sucrière de Bel Air (près de Bénarès) la personne pouvant obtenir le droit d'entrée fait parti d'un groupe qui marche 1 lundi par mois. Ensuite, n'ayant pas le passe de Bassin (route privée de la propriété sucrière de Médine qui permet de gagner du temps quand on va vers le sud) Jean est monté avec nous dans mon 2x4 Mitsubishi et nous sommes vite partis en avance pour ne pas être en ... retard. 
   Les nuages étaient menaçants... très menaçants. En fait il s'est mit à pleuvoir très vite et au pire moment où l'on n'y voyait pas à 50 m sur l'autoroute on a rejoint Marc qui venait de crever. Du coup c'est avec une demi-heure de retard que l'on est arrivé à Bel Air mais la pluie s'est arrêtée donc on ne parle plus d'abandonner.
  Partant de là ce fût: on laisse 2 voitures à l'arrivée et l'on se regroupe pour aller au départ de la ballade et éventuellement retrouver l'autre groupe qui doit commencer à s'impatienter. 
   On entre dans les champs de canne et là il y a des youpi gros vraiment gros (gendarmes couchés "ayant bu beaucoup de bière" pour ceux qui ont besoin d'une traduction..). Marc passe, moi aussi puis ...ooops... pas la petite March Nissan (Micra). Dennis fait le crabe sur le goudron donc il fait descendre ses passagers... et nous on s'éloigne. Résultat on se perd de vue car Marc va à fond, si je puis dire vu que nous sommes au milieu des champs, et qu'il oublie de regarder dans le rétro. Moi je ralenti mais n'ai pas envie de perdre tout le monde dans ce labyrinthe. Encore une bonne vingtaine de minutes pour tous se retrouver!!
  Enfin on démarre. Un gardien nous indique un chemin ... mais pas le bon donc on rajoute 1/4 d'heure au retard pour revenir sur nos pas. 
  Eureka, enfin sous un certain côté car on retrouve enfin l'autre groupe... mais la pluie commence à tomber. Il est au moins 10h15 du matin alors que d'habitude on est déjà au 2/3 de notre marche. Rencontre du troisième type que ce fut... Nous en t-shirt et shorts mini sac à dos contenant eau et snack et elles... et oui il n'y a que des nanas alors que nous sommes "bi"... avec des sacs avec le casse-croûte du midi et toutes parées contre la pluie. Elles ne nous tiennent pas rigueur de se "léger" retard et nous accueillent avec le sourire sous leurs capuches.
   La pluie, si vous n'êtes jamais allés en zone tropicale vous ne connaissez peut-être pas, c'est chaud mais cela vous tombe comme pas imaginable, le ciel se déverse en seaux c'est phénoménal! 
   On garde le sourire et l'on se dit que le paysage est bien beau tout de même et l'on n'oublie pas de regarder, d'admirer.
   Nous sommes le long de la cote, tantôt en hauteur, tantôt comme ici tout près de la mer. A ce stade nous sommes déjà trempés comme des soupes!! On distingue facilement qui vient de notre groupe et les autres!
   On a eu un incident avec Elizabeth qui a dérapé sur une pierre et s'est faite une méchante entaille sous le genou. Elle ne s'est pas plaints mais vu la profondeur elle a du souffrir son sou! J'avais une lingette désinfectante et Jean une bande. Une fois protégée il a fallu rejoindre la route et le gardien qui l'a mise sur sa moto. Pour elle se fut direction l'hôpital pour recoudre.
    La pluie a décidé de frapper au plus fort qu'elle peut et mieux valait avoir mis un soutien-gorge car on étaient moulés dans nos shorts et t-shirts... Sexy!!

   Et... la fin de la ballade arriva... et la pluie cessa. Les "lundi" ,nanas mauriciennes, nous ont dit que c'était la première fois qu'elle avaient un tel mauvais temps en 6 ans qu'elle se promènent.

    Comme nous sommes dans des champs de canne, Jean en a pris un morceau mur pour faire goûter aux enfants. C'est très fibreux et l'on mâchouille pour retirer le liquide sucré. Super bon comme du sucre de canne... ha, ha évidemment puisque c'est de la canne... en fait ce que je voulais dire c'est que l'on aurait dit avoir une eau sucrée au La Perruche. Anton-Emmanuel s'est régalé!
   Une fois les voitures récupérées ne reste plus qu'à trouver un bon vendeur de Dolh Puri ( prononcer dalle pourri) pour se recharger en énergie et se nourrir. Un régal!
   Ne reste plus qu'à se séparer et se souhaiter une bonne semaine et à mardi prochain pour Bel Mar. Alors que chacun rentre à la maison, nous, nous restons au sud car l'on va passer 2 nuits à l'hôtel Tamassa qui est à 15mn de voiture. Nous y arriverons vers 13h tous trempés et "crottés" ce qui fait que la réceptionniste nous a sagement dit qu'elle nous emmenait directement à notre chambre et qu'elle nous ferait visiter plus tard car l'on voulait certainement "se rafraîchir"!!

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