Si vous me demandez je vous dirai qu'il fait bien chaud, trop en plein été peut-être, avec de gros orages tropicaux mais quand on reste en tenue légère toute la journée et que l'on est un "bleu" il est difficile de juger. Donc aujourd'hui, je vais retransmettre un article de l'Express de samedi (16/05):
= Pénurie de sel sans précédent.
Il a beaucoup plu dans l'ouest ces derniers temps. Et cela n'a pas été sans conséquence: le pays se retrouve face à une pénurie de sel sans précédent depuis des semaines. Du coup, le besoin d'importer s'est fait sentir. Mais là encore, l'importation s'accompagne de désavantages: le produit coûte 20% plus cher au consommateur.
"Effectivement, le pays fait face à l'une des plus grosses pénuries de ces dernières années. Il y a eu trop plein de pluie en été dans la région ouest du pays. Presque chaque 3 ou 4 jours il y a eu de la pluie en été, empêchant ainsi le sel de bien se former dans les salines," explique F-J Langlois, directeur de la firme Mon Calme LTD, l'une des plus grosses salines du pays, située à Tamarin.
Cette situation dure et les choses ne se sont pas arrangées. Maurice a ainsi du autoriser ces salines à importer d'Egypte et Madagascar. Frais d'importation et frais maritimes obligent, ce sel coûte Rs 6000 la tonne (€ 150) au lieu de Rs 4800 pour le local. Un secteur qui emploie environ 200 personnes.
Selon le directeur de la firme Mon Calme, la situation devrait retourner à la normale d'ici 3 mois, soit en plein hiver, sauf temps pluvieux! Si pour l'heure, nombre de boutiques et supermarchés sont en rupture de stock, le sel importé devrait y être disponible bientôt, dans les jours à venir.
Maurice consomme entre 6000 et 7000 tonnes de sel de cuisine par an, dont une infime quantité est importée de chine. Les producteurs locaux estiment toutefois que le sel de chez nous est l'un des meilleurs au monde. B.S. =
Ceci explique un peu pourquoi je ne vous avais pas parlé plus tôt des salines car je voulais une photo des petits tas prêts à être ramassés et je ne l'ai vu qu'une fois et n'avais pas mon appareil photo. Depuis je surveille, mais je ne passe pas devant tous les jours bien sûr et devant chez moi c'est la partie haute. Cette dame travaille dans la partie basse où les bassins sont fait en pierre de basalte pour bénéficier de la chaleur du soleil et favoriser l'évaporation.
Si vous avez vu les nappes typiques que l'on peut acheter sur les marchés... mais qui viennent en fait de Madagascar... et bien voilà, moi je les ai vu les bonnes femmes brodées en vrai et de mon jardin. La saline est faite en escaliers mais le dénivelé est faible donc peu visible. L'eau de mer pompée au loin dans la baie est acheminée par tuyaux jusqu'aux parties hautes et petit à petit l'eau s'évapore et descend dans les parties basses. Devant chez moi, les bassins sont en terre car ils ne vont pas gratter de sel, juste entretenir les systèmes d'irrigations. Ils ne grattent et forment des petits tas que dans les dernières lignées de bassins en basalte.
Sur la photo on ne le voit pas mais ce qui me fait bizarre c'est qu'il y a tout un groupe de femmes genre les 7 nains "Heigh-ho heigh-ho, on rentre du boulot" suivi d'un mec qui... n'a pas l'air d'en foutre lourd. Des petits chefs, on en retrouve de partout!